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Scalapay a une capitalisation boursière de 700 millions de dollars.

Scalapay, une société italienne, a levé 155 millions de dollars en un paiement fractionné

La course en tête continue dans le secteur du paiement fractionné. Grâce à ce nouveau tour de table, Scalapay a une capitalisation boursière de 700 millions de dollars.

Scalapay se développe à un rythme rapide

L’effervescence se poursuit dans le secteur du paiement fractionné. Scalapay, une start-up italienne fondée il y a seulement deux ans, a levé 155 millions de dollars auprès de Tiger Global, Baleen Capital, Woodson Capital, Fasanara Capital et Ithaca Investments. Elle est désormais valorisée à 700 millions de dollars. Un précédent tour de table, en février, lui avait permis de lever des fonds à hauteur de 40 millions d’euros.

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Scalapay est une option gratuite de paiement en trois fois qui est intégrée au parcours client en ligne de 3000 commerçants en Europe, dont plusieurs enseignes de mode, à partir de 2020. Son application, qui peut également être utilisée en magasin, génère un code-barres qui doit être présenté à la banque. L’entreprise séduit les commerçants en proposant une augmentation moyenne de 20 à 48 % des stocks et un taux de conversion moyen de 11 %.

Une nouvelle réglementation européenne

Depuis les premiers confinements, le secteur du paiement fractionné a explosé, les achats en ligne devenant encore plus rapides. Les investisseurs portent leur attention sur les spécialistes des technologies de paiement, qui font grimper leurs valorisations : Klarna vaut 46 milliards de dollars, tandis qu’ Affirm, qui a fait ses débuts en bourse en janvier, vaut 23 milliards. En outre, le marché a connu un certain nombre de fusions et d’acquisitions : PayPal a récemment annoncé l’acquisition de Paidy au Japon pour 2,75 milliards de dollars, et Square à payer la somme record de 29 milliards de dollars en juin pour acquérir la société australienne Afterpay.

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En France, cette activité est exemptée des dispositions de la loi sur le crédit à la consommation (Loi Lagarde de 2010), tant que le crédit n’est pas d’une durée supérieure à trois mois. Toutefois, la loi pourrait changer à l’avenir. En juillet, la Commission européenne a proposé de réviser le règlement de 2008 sur le crédit à la consommation afin d’intégrer les paiements fractionnés dans le cadre réglementaire. Cela obligera les acteurs du secteur à vérifier la solvabilité de leur clientèle.

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