Jeudi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a estimé que les difficultés d’approvisionnement que connaissent aujourd’hui de nombreux secteurs économiques vont inciter l’inflation à augmenter, mais seulement d’une manière temporaire.
Une inflation à court terme
Dans le cadre de la Rencontre des entrepreneurs de France organisée par le Medef, le gouverneur de la banque centrale a annoncé que ces difficultés vont inciter l’inflation plus haute qu’espérer, au moins pour une courte durée. Cependant, il continue à penser et à espérer que ces difficultés d’approvisionnement sont temporaires vu l’expérience des reprises précédentes.
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Geoffroy Roux de Bézieux, le président de cette organisation patronale, a considéré mercredi que des tensions inflationnistes sur les matières premières pourraient durer, principalement celles dont la demande a largement augmenté avec la transition écologique.
Les difficultés de recrutement : un défi plus durable
Selon François Villeroy de Galhau, les difficultés de recrutement sont un défi plus durable, par rapport aux problèmes d’approvisionnement. Il a également ajouté que 48% des entreprises questionnées par la Banque de France en déclarent alors qu’elles sont à peine sorties de la crise coronavirus.
Le gouverneur a qualifié que ces difficultés sont le principal limiteur de vitesse de l’économie française. Alors il n’existe pas de réforme plus urgente, plus essentielle dans leur pays que celle qui incite à augmenter l’offre de travail. Selon lui :
« C’est la formation, c’est le traitement du sous-emploi des jeunes et des seniors, c’est un travail rendu plus incitatif »
Enfin, le gouverneur a estimé qu’ils ne pouvaient pas se satisfaire des 8% actuels de taux de chômage ni d’une croissance qui après le coronavirus demeurerait à peine plus de 1%, alors qu’ils visent les 2%. D’après les chiffres publiés mercredi par le ministre du Travail, en juillet et sur un an, le chômage a baissé de 11,1%.
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