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Reprise décevante pour la Chine, repli en prévision pour l’Europe.

Ce lundi 16 août, après qu’une série d’indicateurs chinois plus bas que prévu indiquent que la reprise de la deuxième économie mondiale s’est ralentie, due notamment aux risques liés à la prolifération du variante Delta, les principales bourses européennes devraient ouvrir en baisse.

Un élan à la hausse arrêté par les chiffres chinois.

Les contrats à terme sur indices ont montré que l’indice Paris CAC 40 avait chuté de 0,43 %, l’indice Francfort Dax de 0,57 %, l’indice FTSE 100 de Londres de 0,77 % et l’indice EuroStoxx 50 de 0,67 %.

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Vendredi, l’indice Stoxx Europe 600 a progressé pour la dixième séance de bourse consécutive, ce qui est sans précédent depuis 2006, tandis que l’indice CAC 40 a progressé à moins de 1 % de son plus haut historique de septembre 2000, grâce à des sociétés cotées en bonne santé et à un vison positif de la reprise de l’économie mondiale.

Mais ce dernier a été touché lundi par les données inférieures aux attentes de la production industrielle et des ventes au détail de la Chine en juillet soit 6,4 % pour la première année et 8,5 % pour la deuxième, d’autant plus que la récente résurgence du COVID-19 va probablement influencer les activités.
Bruce Kasman, économiste de J.P. Morgan, prévient que :

« La Chine est en train de retirer ses soutiens monétaires et budgétaires, ce qui devrait peser sur la croissance de la demande et sur les performances de toute la région jusqu’à la fin de cette année ».

À ces enjeux économiques, s’ajoutent les pressions géopolitiques liées notamment à la prise du pouvoir par des talibans en Afghanistan. Après la défaite du régime appuyé par les pays occidental depuis 20 ans ce week-end, les impacts sur les pays voisins sont pour le moment difficiles à évaluer.
Les investisseurs sont toujours confrontés à des inquiétudes quant à l’évolution de la politique monétaire américaine au cours des prochains mois, les données sur l’inflation américaine de la semaine dernière n’ont que partiellement atténué ces inquiétudes.

Le compte-rendu de la réunion de juillet de la Fed sera publié mercredi, ce qui apportera de la vitalité au début de la semaine, ce qui pourrait donner de nouveaux signes sur le calendrier de « réduction progressive », qui est la première phase de sa normalisation politique.

La bourse de Wall Street.

La Bourse de New York a sa clôture est presque stable vendredi, l’annonce d’une détérioration significative de la confiance des consommateurs a pesé sur cette tendance, et les gains de performance de Walt Disney (+1 %) ont soutenu l’indice à l’ouverture des échanges.

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L’indice Dow Jones a augmenté de 0,04 % soi t1 5,53 points à 35 515,38 points, l’indice S&P 500 a augmenté de 7,18 points soit 0,16 % à 4 468,01 et l’indice Nasdaq composite a augmenté de 6,64 points soit + 0,04 % à 14.822,90.

La valeur initiale de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan est tombée à 70,2 en août, le plus bas depuis décembre 2011, alors que l’estimation était de 81,2.
Les estimations sur indices sont actuellement une baisse d’environ 0,3 %.

Le marché asiatique.

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a clôturé en baisse de 1,62 %, tiré à la baisse par les conditions sanitaires, les indicateurs chinois et l’appréciation du yen, qui affecte notamment les grands exportateurs comme Toyota (T:7 203) à -1,53 % ou Sony (T: 6 758) à -2,24 %.

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Le marché ignore les données du produit intérieur brut (PIB) meilleures que prévu du Japon, qui montrent un taux de croissance annualisé de 1,3 % d’avril à juin, alors que les estimations n’était que de 0,7 %.
Le CSI 300 se stabilise tandis que le SSE Composite de Shanghai est en hausse de 0,12 % en chine, grâce notamment aux nouvelles mesures de soutien à l’économie et une injection de 600 milliards de yuans de liquidités dans les systèmes de finances, ce montant est largement au-dessus des attentes.

Matière première, taux, change.

Le dollar américain a à peine changé par rapport aux autres grandes devises (+0,06 %) et est toujours proche du plus bas d’une semaine atteint après la publication de l’indice de confiance du Michigan vendredi.

L’euro a brièvement franchi les 1,18 vendredi et s’est échangé à près de 1,1790 $.
Sur le marché obligataire, le rendement du bon du Trésor à 10 ans, également touché par l’enquête du Michigan, a continué de baisser à 1,2567 %, après avoir dépassé 1,36 % lors de l’ouverture du marché vendredi.
En Europe, l’emprunt d’État allemand à 10 ans a perdu un peu plus d’un point de base à -0,48 % en début de séance.

Le marché du pétrole a chuté pour le troisième jour de bourse consécutif en cause plusieurs pays ont décidé d’adopter de nouvelles restrictions sanitaires pour tenter de stopper la propagation du variable delta ce qui a exercé une pression sur les perspectives de demande.
Le pétrole brut Brent a chuté de 1,46 % à 69,56 $ le baril, tandis que le pétrole brut léger américain (WTI) a chuté de 1,55 %, soit 67,38 $.

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