Mardi, le ministre grec de l’immigration Notis Mitarachi a déclaré que la Grèce ne peut pas devenir une porte d’entrée dans l’Union européenne pour les réfugiés afghans qui fuient leur pays. Il appelle donc l’UE à une réponse commune face à la crise.
Le souhait d’Athènes d’une réponse commune de l’Union européenne
Notis Mitarachi a reconfirmé qu’Athènes souhaitait une réponse collective de l’Union européenne sur le sujet, tandis que la question de l’expulsion des demandeurs d’asile afghans refusés a accentué la semaine dernière les désaccords entre les Etats membres.
Le ministre grec de l’immigration a fait une déclaration la télévision publique ERT qu’ils affirmaient clairement qu’ils ne seront pas et ne pourront pas être le point d’entrée dans l’Europe des réfugiés et des migrants qui tenteraient de venir dans l’Union européenne.
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En 2015, la Grèce était en première ligne de la crise migratoire européenne, quand environ un million de personnes qui fuyaient les conflits en Irak, en Syrie et en Afghanistan sont passé par son territoire avant de remonter vers les pays européens plus riches. Comme d’autres pays membres de l’UE, il est inquiet que les développements en Afghanistan puissent provoquer une répétition de cette situation de crise.
Une reproduction du schéma syrien avec l’Afghanistan
L’eurodéputé belge a mis en évidence que l’UE se comporte une fois de plus comme un « spectateur passif », poussant Bruxelles à accueillir les réfugiés afghans. En effet, selon Mr Verhofstadt, l’Union européenne est de nouveau un spectateur passif, alors que celui qui fera face aux retombées sera principalement l’Europe. C’est-à-dire, donner un foyer aux Afghans qui sont actuellement les plus à risque et installer un système européen commun pour la gestion.
Le ministre grec pousse également l’Union européenne à décider collectivement pour empêcher la Grèce et l’Italie, de façon moins importante, d’assumer seule l’arrivée massive des réfugiés afghans. Pour lui, dans des crises comme celle-ci, il faut absolument éviter toute pression ressemblant à celle à laquelle ils ont fait face auparavant.
Pour l’heure, l’Europe semble être partagée sur la question. Selon les Echos, Armin Laschet, président de la CDU allemande et héritier déclaré d’Angela Merkel a déclaré les jours suivant la chute de Kaboul qu’il ne fallait « pas envoyer le signal que l’Allemagne peut accueillir tous ceux qui ont besoin ». Il a également ajouté qu’à la place d’un accueil massif, il est préférable de fournir « l’aide humanitaire sur site, à la différence de 2015 ».
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