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Pour mettre un terme aux plaintes lié au « zoombombing », zoom Video communication verse 85 millions de dollars.

temps de lecture: 2 minutes

Ce 2 août, la société Zoom Video communications Inc, plate-forme spécialisée dans l’organisation de réunion video par conférence, a accepté de verser une indemnité de 85 millions de dollars soit 71,6 millions d’euros et de prendre des mesures pour renforcer sa sécurité, tout cela dans le but de stoppé l’affaires « zoombombing ».

L’affaire « zoombombing ».

Au printemps 2020, l’entreprise Zoom Video communications Inc a fait l’objet de 14 recours collectifs pour l’affaire dite « Zoombombing », un phénomène qui a largement alimenté les discutions au cours des premières semaines de la mise en quarantaine à cause du Coronavirus.

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Ce nom vient de la plateforme de visioconférence du groupe américain. Les hackers font irruption dans les réunions virtuelles sans y être invités, notamment en diffusant des contenus pornographiques ou racistes dans le but de troubler les réunions.

La plainte affirme également que Zoom divulgue des données personnelles d’utilisateurs avec d’autres entreprises tels que Facebook, Google et LinkedIn, et informe à tort les utilisateurs que ses services fournissent un cryptage de bout en bout, qui est une mesure de sécurité conçue pour empêcher les étrangers d’accéder et d’écouter la communication en ligne sur la plateforme.

Le phénomène s’est développé en raison de l’augmentation des conférences téléphoniques et des visioconférences liées à la croissance du télétravail pendant la période de quarantaine. Depuis l’épidémie de COVID-19, le nombre d’abonnés à Zoom a été multiplié par six.
Le regroupement des nombreuses plaintes en un seul recours collectif a été réalisé par le tribunal de district américain du district nord de Californie en mai dernier.

Zoom indemnise ses utilisateurs et sécurise sa plateforme.

L’accord de règlement préliminaire soumis dans l’après-midi du 31 juillet de cette année nécessite l’approbation de Lucy Koh, juge de district de San José, en Californie. Les abonnés au recours collectif proposé seront admissibles à un remboursement de 15 % de l’abonnement de base ou de 25 $, selon le montant le plus élevé, les autres recevront 15 $ au maximum. L’entreprise a accepté de consolider la sécurité de sa plateforme en informant les utilisateurs lorsque les organisateurs ou les participants usent d’autre application pendant la réunion. Le groupe s’engage également à dispenser des formations en matière de confidentialité et de traitement des données.

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Le porte-parole de la plate-forme à déclarer dans un communiqué que :

« La vie privée et la sécurité de nos utilisateurs sont des priorités absolues pour Zoom »,

Elle estime également qu’elle n’a commis aucun acte condamnable.
Il faut encore que le projet d’accord de règlement soumis samedi après-midi soit approuvé par la juge de district américaine Lucy Koh de San José, en Californie.

 

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