C’est désormais officiel, ce vendredi 16 juillet La Chine vient de publier le white paper du yuan numérique. Conçue en réponse à l’essor des cryptomonnaies décentralisées, cette monnaie numérique de la banque centrale sera associée à des smart contrats conçus pour automatiser les paiements.
Le Bitcoin (BTC), taclé par le white paper du yuan numérique.
Le 16 juillet, la Banque populaire de Chine (BPC) a publié un white paper sur le yuan numérique. Au départ, la banque centrale est revenue sur l’origine de cette cryptomonnaie. En projets depuis 2014, la monnaie numérique de la banque centrale est conçue pour répondre à l’émergence des cryptomonnaies, dont le roi du bitcoin (BTC).
La Banque populaire de Chine, l’institution chargée de la mise en circulation du Yuan a estimé que :
« Adoptant la blockchain et la technologie de cryptage, les cryptomonnaies telles que Bitcoin sont censées être décentralisées et entièrement anonymes. Cependant, étant donné leur manque de valeur intrinsèque, leurs fluctuations de prix aiguës, leur faible efficacité commerciale et leur énorme consommation d’énergie, ils peuvent difficilement servir de monnaies utilisées dans les activités économiques quotidiennes».
Afin de justifier le rejet des cryptomonnaies, dont l’éviction des fermes de minage de son territoire, Pékin n’a pas hésité à utiliser les préoccupations écologiques comme excuse. En fait, le gouvernement chinois craint que les monnaies numériques comme Bitcoin ne couvrent ses cryptomonnaies.
Des sociétés mineurs de bitcoin comme le Bit Mining a fait un tour de table de 50 millions de dollars grâce à un placement privé pour quitter le pays.
De plus, la banque centrale chinoise a dénoncé que :
« Les cryptomonnaies sont principalement des instruments spéculatifs et présentent donc des risques potentiels pour la sécurité financière et la stabilité sociale. De plus, elles ont été utilisées comme instruments de paiement pour le blanchiment d’argent et d’autres activités économiques illégales. »
Deuxièmement, la Banque populaire de Chine a discuté des activités criminelles liées au domaine de la cryptomonnaie. Ce point de vue est à la fois ancien et trompeur, ignorant l’évolution de l’écosystème de la monnaie numérique ces dernières années.
Avec l’essor des activités économiques liées aux actifs cryptographiques, la part des transactions réellement effectuées par des criminels a diminué d’année en année. Un rapport de Chainalysis montre qu’ils ne représentaient que 0,34 % des échanges de cryptomonnaie l’année dernière.
Dans le white paper, les institutions financières ont également mentionné l’émergence des stablecoins, telles que la cryptomonnaie Diem de Facebook.
Pour la Chine, la monnaie numérique fournie par ces « institutions commerciales » constitue une menace pour le « système monétaire international, le système de paiement, la politique monétaire et la gestion des flux de capitaux transfrontaliers ».
Pour rappel, l’annonce de Diem (appelé Libra à l’époque) a également poussé Pékin à accélérer le développement de son yuan numérique. La Chine craint que le boom monétaire de Facebook ne renforce l’hégémonie du dollar. Cependant, le crypto-yuan vise à renverser le roi du dollar.
Soulignant que la Chine est un pays anti-bitcoin, i y a quelques jours, 3 nouveaux provinces chinoises ont interdit également l’exploitation minière de Bitcoin.
L’avis du gouvernement sur le bitcoin.
La Chine a déclaré que les cryptomonnaies et la technologie qui les sous-tendent manquent de valeur intrinsèque et que les prix fluctuent fortement. De plus, ces matériaux décentralisés ont une faible efficacité commerciale et une consommation élevée. Par conséquent, ces actifs sont difficiles à utiliser comme monnaie pour les activités économiques quotidiennes.
Dans le même temps, la banque centrale estime que les actifs cryptos sont principalement des outils spéculatifs, il existe donc des risques potentiels pour la sécurité financière et la stabilité sociale. Par conséquent, le white paper mentionne également que l’utilisation de cryptomonnaies liées aux monnaies fiduciaires peut lutter contre la volatilité.
Les institutions financières chinoises ont suivi l’exemple de la Banque centrale européenne (BCE) lors du lancement du projet d’euro numérique, jugeant nécessaire de cibler la consommation énergétique de Bitcoin.