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Fin du retrait de l’Occident en Afghanistan

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Le Pakistan affirme que pour l’Amérique et ses alliés, il serait dangereux de tourner le dos au nouveau gouvernement taliban. 

Retrait des puissances de l’OTAN

Les Britanniques ainsi que le dernier transporteur de la Royal Air Force sont partis embarquant avec eux 15 000 personnes et 173 chiens et chats. Avant de partir, les Français ont baissé leur drapeau tricolore, après avoir procéder à l’évacuation d’environ 3 000 personnes. Quant à l’Allemagne, il a fait sortir 5 100 personnes avant son retrait. Nation par nation, les puissances de l’OTAN, après avoir passé 20 ans à combattre aux côtés des Etats-Unis en Afghanistan, se sont ruées ces derniers jours pour achever leurs missions.

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Fin du retrait de l’Amérique

Le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central américain, a déclaré la fin du retrait américain en Afghanistan le 30 août à 15h30, heure de l’Est, soit à l’aube du 31 août à Kaboul. Quand le dernier avion-cargo C-17 a décollé de l’aéroport de Kaboul, s’est baissé au-dessus des sommets de l’Hindu Kush et s’est effacé à l’horizon, il a laissé derrière lui un pays contrôlé totalement par les talibans, excepté une poche de résistance dans le nord et occasionnellement attaqués par les militants de la province de l’Etat islamique du Khorasan.

Dans ce qui semblait être un coup de départ, dans l’après-midi du 29 août, l’explosion d’une voiture soupçonnée piégée près de l’aéroport de Kaboul a été effectuée par un drone américain. Selon les habitants, plusieurs civils ont été tués, dont des enfants. Un communiqué américain a indiqué que le véhicule était une menace imminente des mêmes militants de l’ISKP qui avaient attaqué la foule à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul le 26 août. Le bilan a enregistré la mort de 170 Afghans et 13 soldats américains.

Les représailles des talibans craint par des milliers de personnes

C’est avec consternation que le monde a regardé des milliers de personnes craindre les représailles des talibans qui ont envahi l’aéroport de Kaboul. Dans leur tristesse, ils se sont empêtrés dans les égouts et se sont accrochés aux avions de départ. Au milieu de tout le désastre, les diplomates ont été pris par l’évacuation du plus grand nombre possible de leurs propres citoyens, du personnel local, des interprètes, ainsi que d’autres Afghans vulnérables.

Source : tdg.ch

Cependant, avec les derniers avions partis, les réactions des décideurs doivent s’orienter actuellement vers l’avenir et la façon d’affronter la nouvelle réalité de l’Afghanistan. Il peut être tentant pour l’Occident de soigner ses plaies, de se libérer du pays et de tenter d’aller de l’avant. 

Une répétition des erreurs lors de l’abandon de l’Afghanistan de l’Amérique après le retrait soviétique

Selon Moeed Yusuf, conseiller à la sécurité nationale du Pakistan, ce serait un désastre et cela reviendrait à refaire les mêmes erreurs faites lorsque l’Amérique a laissé l’Afghanistan après le retrait soviétique. Des conseils sous la nervosité, puisque M. Yusuf présage des situations parallèles inquiétantes avec les années 90, quand l’abandon a été succédé par une guerre civile, de la montée des talibans et du statut éventuel de l’Afghanistan en tant qu’asile pour les groupes terroristes comme Al-Qaïda.

Bonus : Le directeur de l’OMS annonce que le rappel vaccinal « n’est pas un luxe » pour l’Europe

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