Ce mardi 17 août, en raison d’inquiétudes sanitaires, économiques et géopolitiques, en attendant les chiffres des ventes au détail aux États-Unis, Wall Street devrait chuter, les bourses européennes sauf Londres ont chuté au cours de la séance, ainsi que les rendements obligataires.
Une prise de risque limité pour les marchés.
Après que les indices Dow Jones et Standard & Poor’s 500 aient atteint des sommets de clôture pour le cinquième jour de bourse consécutif, les contrats à terme sur l’indice de New York ont annoncé une baisse de 0,4 % à 0,6 % à l’ouverture de Wall Street. À Paris, à 11 h 30 GMT, le CAC 40 reculait de 0,59 % à 6.798,32.
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À Francfort, l’indice Dax a baissé de 0,23 %, et à Londres, l’indice FTSE a augmenté de 0,1 %, grâce à BHP.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a chuté de 0,08 %, l’indice EuroStoxx 50 de 0,39 % et l’indice Stoxx 600 de 0,14 %.
Aux États-Unis et en Europe, en raison des inquiétudes persistantes concernant la variante delta du coronavirus et de son impact sur l’économie, ainsi que les risques géopolitiques de l’Afghanistan après la prise du pouvoir par les insurgés talibans, l’exposition au risque devrait rester limitée.
Les analystes de la Deutsche Bank (DE : DBKGn) ont déclaré que le chaos afghan a eu jusqu’à présent un impact moindre sur les pays développés, ils ont rajouté que le conflit pourrait compliquer les efforts du président américain Joe Biden pour faire passer son plan économique.
Après que Pékin a proposé un projet de contrôle qui vise à lutter contre la compétition déloyale et à réglementer le traitement des données dans le secteur des hautes technologies, la forte baisse de l’indice boursier chinois a également affecté les marchés européens.
Sur l’agenda macroéconomique, les données des ventes au détail américaines en juillet publiées à 12 h 30 GMT pourraient fournir de nouvelles informations sur l’impact de la prolifération du coronavirus sur la consommation américaine. Les économistes interrogés s’attendent à une baisse de 0,2 % après la hausse de 0,6 % en juin.
Les Valeurs importants à Wall Street.
Malgré le relèvement des prévisions annuelles de ventes à magasins comparables aux États-Unis et des résultats du deuxième trimestre meilleurs que prévu, le géant de la vente au détail Wal-Mart (NYSE : WMT) a chuté de 1,5 % avant le marché.
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Home Depot a chuté d’environ 5 % après avoir déclaré des ventes des magasins comparables aux États-Unis plus faibles que prévu au cours du trimestre aux États-Unis.
Valeurs européennes.
En Europe, en raison de la baisse des rendements obligataires, le secteur bancaire a connu la baisse la plus importante, soit -1,39 %.
À Paris, BNP Paribas (PA : BNPP), Crédit Agricole (PA : CAGR) et Société Générale (PA : SOGN) reculent de 2,10 % et 2,52 %.
Au contraire, le secteur des ressources de base (+0,76 %) a été dopé par l’envolée de Londres BHP Billiton, le leader du secteur minier a bondi de 7,21 % après avoir déclaré son bénéfice annuel à son plus haut niveau depuis près d’une décennie et après avoir vendu ses activités dans le pétrole et son gaz entreprises Woodside Petroleum.
À Amsterdam, Just Eat (LON:JE) Takeaway.com a augmenté de 2,37 % après que sa perte d’exploitation semestrielle ait été inférieure que prévu.
Matière première, taux, change.
Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans a chuté de près de trois points de base à 1,225 %, après avoir atteint un creux de deux semaines à 1,217 %.
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Le rendement des obligations d’État allemandes à 10 ans a perd deux points à -0,49 % après être tombé à un plus bas de -0,501 %, et le rendement des obligations français est tombé à -0,14 %.
Le dollar américain a augmenté de 0,12 % par rapport à un panier de devises de base et l’euro a chuté de 0,08 % à 1,1768 $.
Bien que le taux de chômage au Royaume-Uni soit tombé à 4,7 % d’avril à juin, le niveau le plus bas depuis juin à août 2020, le taux de change de la livre sterling par rapport au dollar américain continue de baisser, atteignant son plus bas niveau en trois semaines.
Le yen japonais et le franc suisse ont été privilégiés pour leur statut de valeur refuge au cours des deux derniers jours de bourse, et ils sont restés stables par rapport au dollar américain.
Le taux de change du dollar néo-zélandais (-1,25 %) par rapport au dollar américain établira sa pire performance sur une journée depuis la mi-mai. Le gouvernement à annoncer un re confinement à cause d’un signalement de cas de COVID, alors que depuis 6 mois, il n’y avait plus de nouveau cas, cela pourrait compromettre les relèvements espère des taux d’intérêt de la banque centrale.
Des rapports de quatre sources indiquant que les prix du pétrole brut ont fait chuté le court du brut au début de la réunion. Selon ces nouvelles, l’OPEP+ estime que le marché pétrolier n’a pas besoin de produire plus de pétrole brut que l’organisation prévoit d’en produire dans les prochains mois. Malgré l’augmentation de l’offre demander par les États-Unis.
Le contexte du ralentissement économique de la Chine et les inquiétudes persistantes concernant la demande mondiale de carburant ont rapidement pris le dessus.
Le pétrole brut Brent a chuté de 0,78 % à 68,97 $ le baril, tandis que le pétrole brut léger américain a chuté de 1,03 % à 66,6 $ le baril.