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SWIFT s’associe à Capgemini pour tester l’interopérabilité des CBDC afin de faciliter les paiements transfrontaliers.

temps de lecture: 2 minutes

SWIFT, un fournisseur mondial de services d’informations financières sécurisées, teste l’interconnexion des réseaux CBDC dans plusieurs pays émergents pour les transactions transfrontalières. Le réseau basé en Belgique permet aux institutions financières de communiquer entre elles pour les paiements mondiaux, et a engagé les services informatiques français et la société de conseil Capgemini pour conduire le déménagement.

Tester l’utilisation du réseau international CBDC

Selon le blog officiel, SWIFT a déclaré que l’utilisation transfrontalière de la CBDC pourrait être un angle mort pour ce type de monnaie numérique, car elle a été principalement développée pour appliquer les politiques nationales. Thomas Zschach, directeur de l’innovation chez SWIFT, estime que différents systèmes de CBDC doivent fonctionner ensemble pour permettre des transactions transfrontalières « sans friction », et SWIFT a un rôle à jouer à cet égard.

« Faciliter l’interopérabilité et l’interconnexion entre les différentes CBDC en cours de développement dans le monde sera essentiel si nous voulons réaliser pleinement leur potentiel. Aujourd’hui, l’écosystème mondial des CBDC risque de se fragmenter avec de nombreuses banques centrales développant leurs propres monnaies numériques basées sur différentes technologies, normes et protocoles. »

Nick Kerigan, directeur de l’innovation chez SWIFT, a noté que les CBDC seront de plus en plus considérées comme « une nouvelle forme de monnaie fiduciaire », plusieurs de ces plateformes étant développées parallèlement aux systèmes de paiement traditionnels pour correspondre à l’infrastructure financière traditionnelle intégrée. 

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Dans ce cas, les solutions technologiques de SWIFT sont disponibles pour plus de 11 000 institutions financières dans plus de 200 pays et visent à fournir une « solution hautement évolutive et facile à intégrer » pour les paiements internationaux via une CBDC.

Le message décrit également le déploiement de passerelles sur le réseau de monnaie numérique de la banque centrale nationale comme une caractéristique clé de l’expérience : « La passerelle interceptera les transactions transfrontalières sur le réseau, les traduira et les enverra à la plate-forme SWIFT pour une transmission ultérieure vers un autre réseau CBDC ou un système de paiement établi.« 

SWIFT, a révélé qu’en collaboration avec Capgemini, le test se concentrera sur 3 cas d’utilisation : CBDC à CBDC, fiat à CBDC et CBDC à fiat. Le géant est également allé au-delà des CBDC pour tenter de parvenir à l’interopérabilité entre d’autres actifs numériques et devises.

SWIFT dans les sanctions contre la Russie

Pour rappel, SWIFT, Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, est le plus grand système international d’informations financières au monde. Les institutions financières de la région ont eu du mal à joindre les deux bouts après que l’Occident a accepté d’exclure les banques russes.

L’expulsion de la Russie de SWIFT vise à réduire la capacité du pays à liquider des actifs et à transférer des fonds entre les institutions membres du système. Cependant, dans un effort pour isoler et punir le pays, cette décision a attiré les critiques de pays comme la Russie et la Chine, qui envisagent de migrer vers leurs propres systèmes d’information en réponse à l’impact des sanctions.

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