Ceux qui viennent de recevoir leur taxe d’habitation par mail ou courrier l’ont peut-être constaté : le montant dont la plupart des ménages doivent s’acquitter a baissé de 30% par rapport à 2017.
Catherine a découvert la bonne nouvelle quand elle est allée consulter son espace sur le site des impôts. Et sur l’avis qu’elle a reçu, un petit encart mentionne cette baisse de 30% de la taxe d’habitation, dont bénéficie cette année 22 millions de personnes, soit 80% des ménages : « J’ai constaté que je devais 882 euros au départ et ça a diminué à 617 euros », détaille-t-elle.
Des augmentations de la taxe foncière
« Cette baisse est plutôt une bonne nouvelle car avec ces 265 euros, je compte payer une partie de ma taxe foncière qui, elle, a légèrement augmenté », ajoute Catherine. Cette maman nantaise de trois enfants n’est pas la seule dans ce cas : dans certaines villes, le taux de la taxe foncière et parfois même de la taxe d’habitation a augmenté, ce qui peut atténuer l’effet escompté.
Qui peut en bénéficier ?
En tous cas, pour bénéficier de cette mesure, il faut que votre revenu fiscal de référence (le RFR) soit en dessous de 27.000 euros par an (pour un célibataire). Avec des enfants, le seuil est relevé. Par exemple, pour un couple avec deux enfants, il faut être en dessous de 55.000 euros. Un simulateur officiel est disponible en ligne pour savoir si vous bénéficiez de cette mesure. Précision également importante, cette baisse ne concerne que la résidence principale, pas les résidences secondaires. Promesse phare du candidat Emmanuel Macron en 2017, la taxe d’habitation doit être progressivement supprimée pour les ménages concernés d’ici à 2020. Une mesure dont le coût est estimé à 26 milliards d’euros par les experts.