Cet e-commerçant chinois est encore inconnu en Europe, mais il talonne déjà les géants de la vente en ligne comme Alibaba ou Amazon. D’ailleurs il vient d’ouvrir un bureau en France, à Paris, afin d’alimenter le site avec des produits made in France, qui sont très appréciés par les Chinois.
Quatre pattes, un tout petit cou doté d’un collier rouge, et une tête énorme ornée d’un sourire coquin… Si ce chien ne dit encore rien aux Européens, tous les Chinois le connaissent déjà : c’est la mascotte du second plus gros site de vente en ligne en Asie, JD.com.
En effet, plus de 300 millions de Chinois consultent ce site de manière régulière pour y trouver un nombre incalculable d’objets, cela pourrait être des canapés, du maquillage, ou aussi des appareils photo, et même des crustacés et des fruits frais ! En fournissant tout rapidement – en moins de 24h, dans la plupart des cas- ce nouveau Amazon chinois bouscule de manière assez conséquente la grande distribution : plus de 24 % de croissance pour leur chiffre d’affaire au cours du dernier trimestre, et une entrée dans le top 50 des grands distributeurs du monde entier.
En tout cas, on ne peut le nier : un empire est sur le point de naître. Pourtant, qui aurait su qu’un jour Liu Qiangdond ou Richard Liu, cet ingénieur ayant ouvert un simple marché physique de produits électroniques en 1998, devient une figure importante de la distribution cotée au Nasdaq. « Pour preuve, le fondateur n’a pas du tout pensé son nom de société pour l’international. Il a mis bout à bout des syllabes de son nom et de celui de sa petite amie de l’époque et ça a donné « Jingdong ». C’est imprononçable pour les étrangers ! » a raconté un salarié de cette entreprise.
« Il a alors fermé toutes ses boutiques pour se recentrer sur le web », a déclaré un expert. Ce qui s’est avéré un choix gagnant au sein d’une Chine qui voit émerger une classe moyenne ayant des poches bien pleines. En effet, « Les Occidentaux ne s’en rendent pas forcément compte, mais entre 300 et 400 millions de Chinois gagnent désormais au moins 15 000 € par an. Certains même beaucoup plus » a signalé un spécialiste de la distribution situé en Chine.
Un expert a déclaré qu’ « il a alors fermé ses boutiques pour se recentrer sur le web », ce qui s’est avéré être un choix gagnant vu l’émergence de cette nouvelle classe moyenne aux poches bien remplies en Chine. En effet, « Les Occidentaux ne s’en rendent pas forcément compte, mais entre 300 et 400 millions de Chinois gagnent désormais au moins 15 000 € par an. Certains même beaucoup plus » affirme un spécialiste de la distribution situé en Chine. Et pour pouvoir attirer ces nouveaux clients potentiels, Liu Qiangdong mise absolument tout sur son slogan « zéro tolérance pour la contrefaçon »