La part de Google et Facebook est environ de 70 % sur une part de marché français de 5 milliards d’euros. Les deux géants ont encore accru leur domination pendant l’année dernière.
L’ardeur de la publicité en ligne s’est accrue, elle a même pris une grande vitesse. Une étude faite par le syndicat des régies Internet (SRI) et PwC, pour L’Observatoire de l’e-pub a démontré que le marché français s’est beaucoup développé pour l’année 2018. Ce résultat publié jeudi matin a montré une croissance de plus de 17 %. C’est un excellent rendement par rapport aux dix dernières années. Les rendements des finances en ligne ont frôlé le 4,9 milliards d’euros. Attestant encore la domination du Web en tant que support publicitaire plus que la télévision, la presse et la radio. La part du marché du web dans le monde publicitaire est de 39,2 % l’année dernière. Celle de la télévision est de 26,7 %, la presse 15,9 % et enfin l’affichage n’a que 9,4 % de part.
Cependant, la division de cette part n’est pas équitable pour tout le monde. Les moteurs de recherche ont raflé jusqu’à 2,27 milliards d’euros qui correspondent à 46 % du total, les réseaux sociaux ont à peu près aux alentours d’un milliard qui correspond à 22 % et les bannières et vidéo hors social dans les 886 millions, seulement 18 % et les autres systèmes comme l’affiliation, emailing, comparateurs, etc. ont les 15 % restant dont 735 millions.
Concrètement, ce chiffre, dévoilé par SRI, prouve que Google avec ses moteurs de recherche et Facebook avec sa filiale Instagram monopolisent jusqu’à 70 % du marché pour eux. Dans ce même chiffre, le SRI a estimé la part des autres médias comme la télévision, la presse et la radio à 6 % seulement, ce pourcentage est l’équivalent d’environ 300 millions d’euros.
Environ 674 millions accumulés par Google, Facebook et Amazon
Le puissant développement de l’an dernier a seulement profité à ces deux géants américains. Ils ont prélevé une poussée de 94 %. D’une certaine façon, sur une échelle de 717 millions d’euros en 2018, 674 millions ont été conservés par les régies de Google pour acheter des mots-clés sur les moteurs de recherche et de Facebook pour les displays, ainsi qu’Amazon qui commence à s’accroître. Par conséquent, ils ne laissent que des restes insignifiants pour les autres acteurs.
Cette montée en puissance est surtout grâce à la publicité sur mobile. En effet, les recherches sur mobile de même que les vidéos sur les réseaux sociaux consultables sur mobile ont été le pilier du marché le plus actif.
Pour la technologie, une publicité automatisée et cédée aux enchères en temps voulu continue de s’étendre vite, et de confirmer son autorité. La publicité programmatique constitue en 2018 environ 67 % des investissements en display. En 2017, elle a été seulement de 59 %.