En raison de la perturbation de la chaîne d’approvisionnement, la croissance de l’activité manufacturière en France a de nouveau ralenti en août. IHS Markit a rapporté mercredi que cela avait amené l’entreprise à s’inquiéter de nouvelles augmentations des coûts.
Selon un communiqué de presse publié par le Cabinet, l’indice composite mesure la performance de l’industrie sur la base des données collectées auprès de 400 entreprises. Après avoir été de 58 en juillet et 59 en juin, il est tombé à 57,5 en août. Les valeurs supérieures à 50 indiquent une expansion et les valeurs inférieures à cette limite indiquent une contraction.
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Le ralentissement du mois d’août s’explique en partie par la faible croissance des nouvelles commandes, à son plus bas niveau depuis janvier, et par une baisse de la production de biens de consommation et de biens d’équipement. Au contraire, IHS Markit a souligné que la croissance des ventes « maintenait un rythme soutenu ».
Joe Hayes, économiste à IHS markit a commenté :
« La conjoncture économique est restée très favorable dans le secteur manufacturier français en août. Le nouveau repli des taux d’expansion de la production et des nouvelles commandes suggère toutefois que le pic de croissance post-pandémie a été largement dépassé ».
La pénurie de matières premières a vraiment touché les Entreprises ce qui entraînera des « contraintes de capacité », notamment l’allongement du délai d’approvisionnement d’août. Selon le cabinet, afin d’éviter cela, les industriels français « ont constitué des stocks de sécurité et procédé à des achats à grande échelle » en août.
Mais ces difficultés ont pesé sur le moral de l’entreprise : la proportion d’entreprises qui devraient augmenter leur activité dans les 12 prochains mois est tombée à son plus bas niveau depuis 9 mois.
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