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En Iran, un diplomate anti-Occident au poste de ministre des Affaires étrangères

temps de lecture: 2 minutes

Le mercredi 11 août, Ebrahim Raissi, le nouveau président conservateur a fait la présentation de la liste de son gouvernement au parlement qui devra aopter la confiance. Celui qui prend la tête de la diplomatie est Amir Abdollahian, un diplomate connu pour être hostile à l’Occident. Après huit ans,  Mohammad Javad Zarif tire sa révérance. Ce dernier a été jugé comme bénéfique au rapprochement avec les Etats-Unis et l’Occident.

Un nouveau ministre des Affaires étrangères hostile à l’Occident

Le remplaçant de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zariff a été révélé le 11 août dernier. Il s’agit d’Hossein Amirs Abdollahian, l’ancien vice-ministre des affaires étrangères chargé du Proche-Orient, notamment du dossier syrien, âgé de 57 ans et qui est connu pour ses positions anti-occidentales. En 2016, il a été remercié par Mohammad Javad Zarif.

Source : wikipedia.org

Le nouveau chef de la diplomatie, un partisan de la ligne dure, devrait s’entourer de conservateurs et exclure les réservés au sein du ministère des Affaires étrangères. Quant à l’actuel chef des négociateurs iraniens et proche de Mohammad Javad Zarif, Abbas Araghchi, aucune information n’indique s’il conservera son poste pour poursuivre des pourparlers nucléaires.

Comme ministre du Pétrole, Ebrahim Raïssi a nommé comme ministre du Pétrole, l’ancien vice-ministre du Pétrole et directeur général de la compagnie nationale de gaz, Jawad Owji.

Lors d’un entretien téléphonique avec son congénère français, le nouveau président a affirmé :

« Dans toute négociation, les droits du peuple iranien doivent être préservés et garantis »

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Un négociateur iranien du programme nucléaire a commenté anonymement que si le ministère des Affaires étrangères demeure le dirigeant du dossier nucléaire, Téhéran prendra une position inflexible lors des négociations.

Les négociations de Vienne seraient-elles affectées ?

Avec la désignation d’un difficile à la tête de la diplomatie, les négociations de Vienne pour faire renaitre l’accord nucléaire de 2015 risquent d’être compliquées. Six séries de discussions ont déjà été tenues entre l’Iran et les grandes puissances, notamment indirectement avec les Etats-Unis pour que les sanctions américaines soient levées et que l’Iran retourne à ses engagements pour modérer son programme nucléaire.

Les médias iraniens semi-officiels ont révélé que le Conseil suprême de sécurité nationale, dépendant du président du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, prendrait la tête des négociations du programme nucléaire à Vienne.

Hossein Amir Abdollahian a la réputation d’une personnalité proche de la puissante force armée de la République islamique, les Gardiens de la Révolution. Il est également proche d’autres représentants de l’Iran au Moyen-Orient et du Hezbollah libanais.

Un ancien responsable iranien a déclaré que le choix du nouveau président conservateur montre son attachement à l’importance des questions régionales dans sa politique extérieure.

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