Pour ce mardi 7 septembre, les grandes bourses européennes ont bien démarré cette semaine, mais après l’absence des investisseurs américains, elles devraient légèrement baisser à l’ouverture.
Attente de la réouverture de Wall Street.
Les rapports sur les contrats à terme ont indiqué que l’indice de Frankfurt le Dax avait chuté de 0,08 %, l’indice FTSE de Londres de 0,26 % et l’indice EuroStoxx 50 de 0,08 %. Le premier signe disponible montre également la chute symboliquement le CAC 40 Parisiens de 0,04 % à l’ouverture.
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Après le week-end est le « labor day » la réouverture de Wall Street pourrait aider à déterminer les tendances du marché après le choc provoqué par la publication de vendredi sur les chiffres de la création d’emplois aux États-Unis en août qui était bien inférieure aux attentes.
À deux jours de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), l’attentisme tend à dominer en Europe.
Les valeurs importantes à Wall Street.
Selon les premiers signes l’indice de New York a ouvert en hausse d’environ 0,1 % mardi alors quelle avait clôturé en ordre dispersé ce vendredi.
Bien que les doutes sur la force de la reprise économique aient pesé sur l’indice Dow Jones et dans une moindre mesure sur l’indice Standard & Poor’s, la perspective d’un environnement de taux d’intérêt bas prolongé a soutenu les valeurs technologiques, de sorte que l’indice Nasdaq atteint un niveau record.
Les valeurs importantes en Asie.
L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fortement augmenté pendant deux jours consécutifs et a clôturé en hausse de 0,9 % à nouveau, dépassant ainsi la barre symbolique des 30 000 points pour une première fois depuis le 9 avril.
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Avec l’annonce du départ du Premier ministre, Yoshihide Suga, les investisseurs mise sur une nouvelle politique économique face à la crise du coronavirus.
Certaines sources ont rapporté ce mardi que le candidat à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD) Fumio Kishida avait appelé à un plan de relance post-pandémie de plus de 30 000 milliards de yens.
Quant au marché chinois, elle a été soutenue par l’annonce d’une croissance des exportations du pays supérieur aux prévisions en août. Elles ont augmenté de 25,6 % en un an, alors que les économistes interrogés tablaient sur une hausse de 17,1 %.
L’indice composite de Shanghai a augmenté de 1,1 %, tandis que l’indice CSI 300 a augmenté de 0,7 %.
Pétrole, taux, change.
Après la publication du rapport mensuel sur l’emploi, le rendement des obligations du Trésor à 10 ans a continué d’augmenter. Le rapport a également montré que la hausse des salaires contribuait aux perspectives d’inflation. Avant l’annonce de vendredi elle augmentait d’environ 1,30 %, maintenant elle prend, à peu près, deux points de base soit 1,3393 %.
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Cela a soutenu le dollar américain, qui a d’abord été touché par la perspective d’un resserrement imminent de la politique monétaire de la Fed. Le dollar américain a augmenté de 0,2 % contre un panier de devises de référence, dont l’euro à 1,1872.
Après que la Banque d’Australie a décidé de maintenir le taux directeur inchangé et de réduire les achats d’actifs, le dollar australien a perdu 0,3 %. Au même moment, elle a prolongé son plan d’achat d’actifs jusqu’à la mi-février au moins, ce qui est lu comme une concession accommodante.
Les prix du pétrole brut sont volatils, certains investisseurs choisissant d’acheter à bas prix après le récent ralentissement, tandis que d’autres s’inquiètent toujours de la diminution de la demande après que l’Arabie Saoudite ai baissé ses prix plus pour ses clients asiatiques.
Le pétrole brut Brent a augmenté de 0,42 % à 72,52 $, tandis que le pétrole brut léger américain (WTI) a chuté de 0,26 % à 69,11 $.
