Les pays membres de l’UE se sont entendus lundi pour retirer les Etats-Unis et cinq autres pays de la liste des pays estimés « sûrs » de l’aspect sanitaire, ce qui signifie des contrôles accrus pour les voyageurs non vaccinés contre le coronavirus.
Les pays retirés qui sont jugés ne plus être sûrs
Israël, le Kosovo, le Liban, le Monténégro, ainsi que la Macédoine du Nord ont également été retirés de la liste des pays qui ne sont plus sûrs. Un retrait qui vise à uniformiser les règles sanitaires dans l’Union européenne, mais qui n’est pas contraignant pour les pays membres, qui gardent leur liberté pour fixer leurs propres procédures.
A découvrir également : Le directeur de l’OMS annonce que le rappel vaccinal « n’est pas un luxe » pour l’Europe
Avant la prise de décision du Conseil européen, plusieurs pays membres, dont la Belgique et l’Allemagne, ont déjà placé les Etats-Unis sur une liste rouge, exigeant des tests de dépistages et des périodes d’isolement pour les voyageurs venant du pays, mais d’autres pays tels que les Pays-Bas ou la France les jugeaient comme un État sûr.
Une liste établie grâce à des données épidémiologiques
Bien que les mesures de réciprocité soient aussi prises en compte, la liste est essentiellement constituée sur les bases de données épidémiologiques de chaque Etat concerné.
D’après la base de données Our World in data, le nombre de cas quotidiens de contamination par le coronavirus aux Etats-Unis a atteint plus de 450 par million d’habitants durant la semaine au 28 août, contre moins de 40 à la mi-juin, lorsque l’Union européenne avait mis le pays sur sa liste « verte ».
Cette liste compte dorénavant 17 pays, dont le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Japon.
Les voyageurs entièrement vaccinés autorisés
Bien que des tests de dépistages ou des périodes de quarantaine soient nécessaires dans certains cas, en fonction du pays d’arrivée, l’UE autorise toujours la venue des voyageurs entièrement vaccinés venant des pays extérieurs à l’Union européenne.
Quant aux Etats-Unis, ils interdisent toujours aux ressortissants de l’Union européenne de venir librement sur leur territoire, malgré des appels du bloc communautaire.
A voir aussi : Japon : suspension de 1 million de doses supplémentaires du vaccin Moderna contre le coronavirus
Cette attitude partage au sein de l’Union européenne, entre les Etats membres tourmentés par l’augmentation des infections outre-Atlantique comme par l’absence de mesures de réciprocité de la part des Etats membres plus dépendants du tourisme et de Washington, inquiets de ne pas limiter les arrivées de voyageurs américains.