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InkSmith lance une nouvelle entreprise pour remédier à la pénurie de matériel médical


InkSmith, la start-up technologique de Kitchener qui crée des équipements de protection individuelle (EPI) pour les travailleurs de la santé, a lancé une toute nouvelle entreprise pour remédier à la pénurie d’équipements.

« En utilisant les outils et l’infrastructure existants d’InkSmith, nous avons réalisé que nous étions en mesure d’aider ».

La société a annoncé cette décision en début de semaine, en présentant sa nouvelle société, The Canadian Shield by InkSmith, qui se concentrera uniquement sur la production et la distribution d’écrans faciaux. L’équipe d’InkSmith a désormais déplacé ses efforts de la technologie éducative vers les écrans de protection du visage.

« Au cours des dernières semaines, nous avons été extrêmement préoccupés par la grave pénurie de matériel médical à laquelle sont confrontés nos travailleurs de la santé de première ligne au cours de cette pandémie mondiale sans précédent », a déclaré Jeremy Hedges, fondateur et PDG d’InkSmith et du Bouclier canadien. « En utilisant les outils et l’infrastructure existants d’InkSmith, nous avons réalisé que nous étions en mesure d’apporter notre aide ».

InkSmith est une entreprise de technologie éducative qui développe généralement des produits tels que des imprimantes 3D, des kits et des casques de réalité virtuelle, des découpeurs laser et des kits de robotique. La société a reçu l’approbation de Santé Canada le 24 mars pour fabriquer des écrans faciaux EPI.

La société a appelé les écrans faciaux qu’elle produisait le Bouclier communautaire et le Bouclier canadien. L’équipement est destiné à être utilisé par une seule personne pendant une journée.

La nouvelle société Canadian Shield aurait la capacité de produire 50 000 écrans faciaux par jour. Pour y parvenir, Canadian Shield a ouvert une nouvelle usine à Kitchener. Mardi, Hedges a fait part à Twitter de l’ouverture d’une usine de 50 000 pieds carrés pour produire les boucliers, bien que le communiqué de presse de l’entreprise ait fait état d’une installation de 10 000 pieds carrés. L’usine est équipée d’une technologie de pointe d’impression 3D et de découpe laser.

La compagnie a déjà commencé à déployer les boucliers dans les hôpitaux de l’Ontario, notamment à l’hôpital Joseph Brant, à l’hôpital Grand River, à l’hôpital Cambridge Memorial et à l’hôpital Queensway Carleton.

Canadian Shield a fait remarquer qu’une fois qu’elle sera en mesure de fournir suffisamment de boucliers pour répondre aux besoins des travailleurs de la santé de l’Ontario, elle se concentrera sur la pénurie critique d’équipements médicaux dans tout le pays. Il prévoit également de fournir des écrans faciaux aux hôpitaux des États-Unis une fois qu’il aura reçu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA).

Les équipements médicaux de protection sont très demandés, car les pays du monde entier continuent à lutter contre le COVID-19. Le Québec et l’Ontario ont tous deux exprimé leur inquiétude quant à l’épuisement des équipements à court terme. La crise a même conduit l’administration du président Donald Trump à demander au producteur de masques médicaux 3M d’arrêter la distribution au Canada et en Amérique latine, bien que cette question ait été réglée depuis.

Pour répondre à la demande, la nouvelle société InkSmith a embauché 60 employés qui, selon la société, ont tous été récemment licenciés à la suite de la COVID-19. InkSmith prévoit également d’embaucher des centaines de travailleurs supplémentaires dans les prochaines semaines pour le Bouclier canadien.

« C’est plus qu’une entreprise de courte durée pour combattre la propagation de COVID-19 », a assuré Hedges. « Nous nous engageons à long terme à ramener l’industrie manufacturière canadienne dans la région de Kitchener-Waterloo et nous espérons pouvoir aider autant de personnes que possible en cours de route ».

Canadian Shield a également fourni des détails sur son nouveau produit, en précisant que la première itération était une version imprimée en 3D conçue par la société tchèque Prusa3D. Elle comprenait un bandeau et une pièce de renforcement imprimés en 3D, un écran facial protecteur transparent et un serre-tête réglable. Afin de produire ces boucliers en série, la société a adopté sa propre conception découpée au laser (le Bouclier canadien), éliminant ainsi le besoin de pièces imprimées en 3D, dont la production était, selon la société, longue. Les boucliers découpés au laser peuvent être lavés et désinfectés, ce qui réduit, selon la société, le coût global pour le système de santé.



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