Le TUC affirme que le Royaume-Uni doit mieux se préparer aux futurs chocs économiques. Plus tard dans la journée du lundi, Frances O’Grady, la secrétaire générale de la fédération syndicale, s’adressera à son congrès annuel en disant que le coronavirus « ne sera pas un événement isolé ». Elle a également ajouté que le changement climatique est déjà présent et plus le moment de passer à un niveau net zéro est repoussé, plus il sera perturbant.
La CBI incite le gouvernement à ne pas procéder à une nouvelle augmentation importante des taxes post-pandémie pour les entreprises
Lundi, le directeur général de la CBI, Tony Danker, annoncera un discours mentionnant que les ministres doivent effectuer des « choix important » afin d’aider les investissements des entreprises. Il dira également qu’il y a un risque que le gouvernement use des taxes sur les entreprises pour subir la charge après la déclaration de la semaine dernière de nouveaux prélèvement pour financer les soins sociaux. Selon lui, une politique pareille ne sera pas sans conséquences pour la croissance.
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Un changement réel
En s’exprimant devant le Congrès du Tuc à Londres, Mme O’Grady précisera le danger que les nouvelles épidémies, le changement climatique et les perturbations technologiques représentent pour les travailleurs. Elle indiquera que des années de restrictions ont fait des ravages et ont poussé à ce que la pandémie soit affrontée avec une main attachée dans le dos.
De ce fait, en ne respectant pas ses objectifs écologiques, selon le TUC, le Royaume-Uni n’est pas à l’abri des pertes d’emplois. Selon la CBI, la pénurie de personnel pourrait durer deux ans. D’après Mme O’Grady, pour combler les postes vacants, les ministres devraient faire en sorte que l’industrie propose des conditions décentes, une réelle augmentation de salaire et des emplois directs. Elle interpellera également le Premier Ministre Boris Johnson concernant sa politique de « nivellement par le haut ».
En s’exprimant dans l’émission Today de la BBC Radio 4 avant son discours, Mme O’Grady a demandé au gouvernement de reconsidérer les récentes augmentations des cotisations à l’assurance nationale, tout en décrivant cette mesure comme un coup de plus porté aux jeunes et travailleurs faiblement rémunérés. Elle a fait valoir que transférer l’impôt sur la fortune à la place de cette mesure offrirait un coup de pouce à la demande pour l’économie.
Investissement nécessaire
Pour la CBI, Tony Danker devrait signaler qu’un retour au « business as usual » en matière de politique économique serait une erreur. Le Royaume-Uni est à la traîne par rapport à certains de ses concurrents internationaux en termes d’investissement dans les industries du futur.
De ce fait, il appellera à quelques mesures, à savoir :
- Une fiscalité plus intelligente récompensant les entreprises investissant dans l’avenir
- De nouveaux comptes individuels de formation pour accéder facilement aux aides
- L’accélération des projets d’infrastructures importants via des investissements publics « catalytiques »
- Reproduire les succès de l’éolien offshore dans le secteur de l’hydrogène et d’autres industries émergentes et rééquilibrer la réglementation économique
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Un porte-parole du Trésor a annoncé que le gouvernement avait montré son engagement à soutenir l’investissement des entreprises, en continuant l’augmentation de l’allocation annuelle d’investissement pour une année supplémentaire et en insérant la super-déduction, qu’il a désignée de « plus grande réduction d’impôt sur les entreprises sur deux ans dans l’histoire moderne de la Grande-Bretagne ».
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