La dernière sonde de l’UE n’est que l’une des nombreuses que Google jongle maintenant dans le monde alors que sa domination est examinée au microscope.
Avec l’ouverture d’une nouvelle enquête par l’UE sur Google, les succès continuent d’affluer pour le géant de la technologie.
L’ouverture d’une enquête par la Commission européenne sur les activités publicitaires de Google n’est pas surprenante alors que les autorités antitrust des deux côtés de l’Atlantique intensifient leur examen des Big Tech.
La commissaire à la concurrence Margrethe Vestager et son enquête détermineront si Google a donné la priorité à son propre service de technologie de publicité par affichage en ligne au détriment de ses concurrents et de leurs publicités.
Les responsables de l’UE ont contesté le fait que Google soit actif « à presque tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement pour la publicité display en ligne », ce qui lui donnerait une vue d’ensemble des concurrents et pourrait ne pas créer des règles du jeu équitables.
La publicité est la poule aux œufs d’or de Google et le moteur de son activité qui en a fait la machine qu’elle est aujourd’hui.
C’est une grosse affaire et il faudra des années avant que des résultats soient visibles, mais les publicités sont de plus en plus examinées au microscope pour Google. Plus tôt ce mois-ci, les autorités françaises ont infligé une amende de 220 millions d’euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante sur le marché des publicités.
Mais ce ne sont pas que des publicités. Cette dernière enquête est la quatrième enquête que l’UE a lancée sur Google, qui comprend une amende de 4,3 milliards d’euros contre le géant de la technologie. Cette amende a récemment conduit Google à modifier ses politiques pour autoriser davantage de moteurs de recherche sur Android. Au total, l’UE a infligé à Google une amende de 8,2 milliards d’euros à ce jour dans ses enquêtes.
Les autorités nationales continuent également d’agir. Le mois dernier, l’Allemagne a lancé une vaste enquête sur Google en vertu d’un amendement à la loi sur la concurrence récemment adopté dans le pays.
Le Royaume-Uni, désormais hors de l’UE, a vu son Autorité de la concurrence et des marchés devenir un acteur plus important dans la police des Big Tech. Google a déclaré qu’il travaillait avec la CMA pour élaborer ses nouvelles politiques sur les cookies et le suivi des utilisateurs.
Les États-Unis, quant à eux, ont pris des mesures et Google fait face à plusieurs poursuites antitrust qui remettent en cause sa position sur le marché.
L’Europe et les États-Unis dominent le débat sur la concurrence et les Big Tech. L’annonce de l’UE hier (22 juin) a éclipsé un autre mouvement en Inde. La Commission indienne de la concurrence enquête sur la place de Google sur le marché de la télévision intelligente et sa position sur les applications préinstallées sur Android.
En avril, les autorités russes ont ouvert une enquête sur YouTube, propriété de Google.
Sans parler des enjeux importants de Google avec l’Australie concernant les paiements pour le contenu d’actualités, qui pourraient être reproduits ailleurs.