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Wish vient d’être épinglé pour la vente d’articles à caractères néonazis

L’association œuvrant contre le racisme : SOS Racisme a demandé à ce que le site de vente en ligne Wish soit boycotté à cause des produits qu’il vend. Des produits qui prônent le nazisme et le dogmatisme d’Hitler.

« Des bénévoles nous ont alertés de la vente de produits néonazis sur la plateforme Wish, c’est effroyable ! » s’indigne le président de SOS Racisme, Dominique Sopo. L’association a publié un communiqué, mardi dernier pour dénoncer le site de vente en ligne wish qui est très populaire auprès des adolescents.

Pour trouver ces articles, il vous suffira d’entrer le mot « nazi » dans la barre de recherche du site et de nombreux produits vous seront proposés, comme des tee-shirts avec des smileys en forme d’Hitler (la mèche plaquée et une petite moustache que l’on peut reconnaître très facilement) ou aussi des affiches et des posters prônant une propagande nationale-socialiste, et tous ses produits peuvent être livrés en France. Lorsqu’on lit les commentaires des acheteurs, il est très normal que l’on ait froid dans le dos. Un certain Benjamin a par exemple écrit « Parfait pour ma collection » pour une affiche d’Hitler et de Goering.

Ainsi, SOS Racisme a décidé de lancer une campagne nommée « Name and Shame » ou « Désigner et faire honte » pour faire un appel au boycott de ce site. L’association a en effet expliqué que «Chaque citoyen se doit d’agir, à son niveau, pour pénaliser ce site qui ferme les yeux depuis trop longtemps sur le genre de produits vendus par ses fournisseurs ».

La société a été contactée par email par le site SOS Racisme mardi dernier, et celle-ci n’y a pas répondu. Notons que la loi française interdit l’exhibition des insignes de nazis. Rappelons par exemple qu’en l’an 2000, l’Américain Yahoo a été condamné pour la commercialisation d’articles nazis. Dominique Sopo explique que « Le vrai scandale est la régulation de ces entités internationales» afin qu’il n’y ait pas de raison pour que « ces magasins s’affranchissent de la loi sous prétexte qu’ils sont des espaces virtuels et que leur siège est aux États-Unis », ajoute-t-il.

SOS Racisme pourrait traîner l’histoire en justice

L’association attend encore les réactions de la plateforme Wish. « Si la plateforme ne retire pas ses produits et ne s’engage pas à mieux surveiller les objets en vente sous sa marque, nous n’excluons pas l’idée d’engager des poursuites», a donc insisté le patron de SOS Racisme.

Ce n’est pas la première fois que Wish rencontre ce type de problème. Créé depuis 2011, le site a déjà été épinglé au mois d’octobre par le magazine 60 millions de consommateurs pour des « pratiques à la limite de l’égalité » telle que des ventes de produits à risque, ou des fausses réductions.

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