Un rapport sur la technologie biométrique a été soumis par des chercheurs autrichiens à deux commissions parlementaires recommandant de renforcer certaines parties du projet de loi régissant l’utilisation de l’intelligence artificielle et d’en étendre d’autres. La phase de la consultation publique a été achevée pour le projet de loi européenne sur l’intelligence artificielle soumise en avril.
Interdiction de la surveillance des personnes physiques
Le texte vise à réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle pour protéger les citoyens européens en adoptant des méthodes basées sur le risque, en interdisant et en restreignant certaines pratiques, et le texte est actuellement en possession du parlement et du conseil.
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En août, deux chercheurs de l’Université de Vienne ont rédigé un rapport sur l’éthique de la biométrie à la demande de la commission des affaires juridiques et des pétitions du Parlement européen et ont proposé plusieurs amendements. Elle recommande notamment d’interdire la pratique d’une surveillance extensive des personnes physiques dans leur entourage privé ou professionnel, qui peut leur causer des dommages physiques ou psychologiques. Il suggère aussi d’interdire le traitement des données directement depuis le cerveau (dans le cadre des interfaces cerveau-ordinateur), sauf pour des besoins médicaux.
Une autorisation de technique biométrique pour le contrôle des frontières
En ce qui concerne l’identification biométrique à distance en temps réel, la proposition initiale n’interdisait pas l’utilisation d’une telle identification. Les chercheurs autrichiens ont suggéré d’énumérer clairement les circonstances dans lesquelles elle est encore autorisée comme l’exécution d’un consentement légal lorsque l’individu l’a donné, pour des raisons de recherche scientifique et de sécurité du personnel. Ils recommandent également d’étendre l’utilisation autorisée de ces technologies au contrôle des frontières et aux flux migratoires.
Systèmes de catégorisation basée sur les données biométriques
L’usage de reconnaissance des émotions et l’utilisation de systèmes de classification basés sur des données biométriques seront soumis aux mêmes restrictions d’application. Mais selon eux, ces technologies et leurs résultats ne doivent pas être utilisés comme preuves juridiques. En revanche, si les gouvernements utilisent l’intelligence artificielle pour analyser la voix d’un demandeur d’asile afin de déterminer s’il vient du pays dans lequel il prétend être, alors une telle analyse vocale ne devrait pas constituer une preuve en soi.
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Le rapport définit la biométrie comme un ensemble de technologies conçues pour identifier et classer les personnes en fonction de données physiques et comportementales, prédire leur comportement ou détecter leur état physique ou émotionnel telles que la reconnaissance faciale et vocale, l’étude des gestes.