Le journal Wall Street a annoncé que l’entreprise se focalisant sur la réservation de chauffeurs, Uber avait formulé une demande afin d’entrer en bourse le vendredi 7 décembre dernier.
À peine quelques heures après l’envoi de la demande de son premier rival, Lyft, c’est désormais le tour d’Uber de débuter sa procédure d’entrée en Bourse a révélé le Wall Street journal. D’après les documents, la plateforme désire en effet une cotation dès le premier trimestre de l’année 2019, soit un peu plus en avance que son concurrent : Lyft, et encore plus en avance que l’avait annoncé Dara Khosrowshahi, le PDG de l’entreprise. En effet, ce dernier a initialement visé une échéance vers la moitié de l’année prochaine.
En outre le fait de vouloir concurrencer directement son rival, Uber doit aussi se dépêcher d’entrer en bourse étant donné qu’il n’avait pas le choix. En effet, à cause de l’accord qui lie l’entreprise à SoftBank, son principal investisseur, l’entreprise doit entrer en bourse avant même la fin de l’année prochaine. Sinon, quelques-uns de ses investisseurs pensent vendre leurs actions sur le marché secondaire. En tout cas, l’entrée en bourse signifie un record dans le domaine technologique. Étant donné que Morgan Stanley et Goldman Sachs ont proposé de valoriser 120 milliards de dollars pour l’entreprise américaine. Ainsi, l’entreprise américaine Uber, a donc la même valeur que les 3 premiers constructeurs automobiles : General Motors, Ford, et Fiat Chrysler Automobiles.
Contrainte : la plateforme de réservation de chauffeurs n’est pas encore tout à fait rentable. Au troisième trimestre, l’entreprise a en effet accentué ses pertes, qui s’évaluent à plus de 1,07 milliard de dollars, soit à peu près 20 % de plus qu’au second trimestre. Quant au chiffre d’affaires de la société, il a augmenté de 38 % sur un an, avec 2,95 milliards de dollars entre le mois de juillet jusqu’au mois de septembre dernier. Toutefois, Uber demeure le premier sur le marché dans le domaine où il travaille, l’entreprise compte d’ailleurs plus de 20 mille employés dans le monde entier, soit environ quatre fois plus que son rival Lyft.
Néanmoins, malgré la présence de ces pertes, Uber a aussi des atouts pouvant très bien attirer des investisseurs, notamment à propos d’une activité en plein essor. Effectivement, leurs chiffres d’affaires ont connu une hausse de 5,4 % pendant le troisième trimestre comparé au trimestre précédent, et 38 % sur les douze mois, soit un chiffre s’élevant à plus de 2, 95 milliards de dollars.
De manière générale, les investissements sont attirés par ce secteur. D’ailleurs, ces investissements pourraient être multipliés par 8 afin d’atteindre 285 milliards de dollars en 2030, d’après une étude menée par Goldman Sachs publiée l’année dernière. La voiture autonome sur laquelle travaille actuellement l’entreprise est aussi un autre atout majeur étant donné qu’elle est considérée comme étant l’avenir même de l’automobile.