Le patron de la compagnie ferroviaire veut que « le nouveau pacte social » concerne tous les salariés, alors que des négociations s’ouvrent pour définir le statut des futurs cheminots.
Le patron de la SNCF Guillaume Pepy estime qu’il ne peut pas y avoir de SNCF « à deux vitesses », alors que des négociations doivent s’ouvrir pour définir le statut des futurs cheminots. « Il ne peut pas y avoir de SNCF à deux vitesses, avec les statutaires, d’un côté, et les nouveaux salariés, de l’autre », a-t-il déclaré dans une interview à paraître dans les Echos jeudi.
« Le nouveau pacte social concernera donc tous les cheminots. Il sera différent d’aujourd’hui, mais pas moins attractif », a-t-il expliqué. « Pour cela nous allons payer plus cher les jeunes qui débutent leur carrière, et des dispositions du statut vont bouger », ajoute-t-il.
Le statut des cheminots progressivement éteint
« L’automaticité de la progression professionnelle ne disparaîtra pas, mais elle devra être négociée avec les partenaires sociaux, afin que les salariés d’aujourd’hui comme ceux de demain soient traités avec équité », a-t-il précisé également. Toutefois, « les garanties fondamentales du statut sur l’emploi, le droit syndical ou encore le régime de retraite seront préservées », indique-t-il.
Le gouvernement veut éteindre progressivement le statut des cheminots. A partir du 1er janvier 2020, les nouvelles recrues seront embauchées dans un cadre contractuel qui reste à négocier. Ceux qui sont au statut -ils sont actuellement 131.000- le resteront, mais la direction veut plus de souplesse dans certains domaines.