Plusieurs enseignes de vente française ont cumulé une baisse des ventes pendant tout le mois de Septembre. Mis en cause de cette baisse : le beau temps. Avec le soleil et la brise, les français ont en effet gardé leurs tenues d’été et ne pensent renouveler leur garde-robe que vers début novembre, voire même début décembre.
Un secteur à la traîne
Pendant tout le mois de septembre, le chiffre d’affaire des magasins de vêtement a eu une baisse de 20%. Une première pour l’année 2018. L’alliance du commerce a décrit cette baisse comme très marquée et difficile pour les enseignes. Avec ses nouvelles statistiques, les ventes d’habillement ont donc chuté de 5,4% depuis le début de cette année.
Le mois de septembre devrait cependant marquer un bond pour le secteur de l’habillement. En effet, ce mois constitue souvent un renouveau de la garde-robe des français, avec la reprise du travail, la rentrée des classes et le début de l’automne. En 2017 par exemple, les ventes ont connu une hausse de 22,6%. Selon les acheteurs et les commerçants, le « beau temps » serait le premier responsable de cette baisse. Ils espèrent donc que les prochains mois, les ventes regrimperont pour pallier cette baisse du mois de septembre.
Si la majorité du secteur a été touché par cette chute, l’e-commerce a le moins subi de dégât. Leur vente n’ayant chuté que de 8,9%. En ce qui concerne les magasins physiques, ceux situés en centre-ville s’en sont mieux tirés que ceux situés en périphéries. Avec une baisse de 22,3% pour les magasins en périphéries, et 17,3% pour ceux en centre-ville.
Une année compliquée pour le prêt-à-porter français
Ces derniers mois, plusieurs grandes enseignes sont à la traîne et certains ont fait parler d’eux depuis le début de l’année. En juillet par exemple, le groupe Happychic, propriétaire des enseignes comme Jules, Brice et Bizzbee envisagent une suppression de 466 postes dans les deux prochaines années. Ils doivent également fermer pas moins de 88 magasins pour pouvoir tenir le cap. Une situation qui a été présentée aux organisations syndicales et qui jusqu’aujourd’hui fait encore du bruit dans la presse.
Un peu plus récemment, l’enseigne Camaïeu a sollicité sa mise sous sauvegarde auprès du tribunal du commerce de Lille. Depuis le début de cette année, l’enseigne a cumulé une dette de 459 millions d’euros et peine énormément à rester debout. Avec son chiffre d’affaire de 718 millions, les experts estiment qu’il faut au moins 10 ans de bonne mise en marche pour que l’enseigne arrive à rembourser ses dettes.
Le salut des enseignes de ventes de vêtement se trouve en ligne
La mode est le principal article acheté en ligne, les recherches de Mintel montrent que plus des deux tiers des acheteurs en ligne achètent des vêtements et des chaussures de cette façon. Les avantages sont clairs pour les acheteurs : les achats en ligne sont pratiques; Gain de temps, un plus grand choix de produits et une réalisation des économies. Les avantages pour les détaillants sont tout aussi nombreux : augmentation de la visibilité, réduction des coûts, accès aux données, engagement à valeur ajoutée et, bien sûr, augmentation des ventes. Avec la majorité des achats qui se font actuellement en ligne, négliger cet aspect de vente est un véritable faux pas.
Et aujourd’hui le meilleur moyen de réussir en ligne, c’est les médias sociaux. Pour beaucoup, l’achat de vêtements est une activité vraiment sociale – les acheteurs recherchent souvent l’inspiration, les conseils et les opinions de leurs pairs avant et après l’achat. Ils aiment partager leurs pensées, leurs images et leurs opinions sur les médias sociaux, ainsi que rechercher celles des autres.
Pour rebooster les ventes des enseignes d’habillement donc, une présence effective en ligne est la solution actuellement en vogue.