Les services du ministère de la Santé ont publié des données alarmantes. En effet, lundi, le nombre de personnes hospitalisées en France à cause du COVID-19 a dépassé la barre des 10 000. Une première depuis le 22 juin.
Une hausse alarmante des personnes hospitalisées
10 151, c’est le nombre de personnes hospitalisées malades du COVID-19 en France. En 24 heures, il a augmenté de 353. Et le nombre de patients ne cesse également d’augmenter dans les services de réanimation. 56 personnes de plus que la veille sont traitées, ce qui révèle un chiffre de 1 908 patients du COVID-19.
Le nombre le plus important de ces hospitalisations est constaté en région parisienne, dans les Bouches-du-Rhône, en Martinique, en Guadeloupe ou encore à la Réunion.
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Le taux de positivité enregistré à 3,5%
Au cours des dernières 24 heures, 950 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées. Si dimanche, le nombre de patients en soins critiques étaient de 1 852, elle a augmenté de 1 908 lundi avec 178 nouvelles admissions.
Les autorités sanitaires veillent de près sur cet indicateur qui était passé sous la barre des 1 000 patients le 7 juillet. Ceci pour éviter que les hôpitaux soient saturés comme aux Antilles.
Sur les 7 derniers jours, le taux de positivité est de 3,5% et indique 5 829 nouvelles personnes contaminées. Depuis le début de la pandémie, le nombre total de décès est de 112 798 soit 97 de plus en 24 heures.
En ce qui concerne la vaccination, 69% de la population totale ont reçu au moins une injection, soit 46 494 384 personnes. Et 58,5% de la population totale sont entièrement vaccinées, soit 39 417 418 personnes.
L’agence a également souligné une importante différence géographique, avec un contexte très inquiétant en Martinique et en Guadeloupe. En effet, les contaminations y sont très élevées et les hôpitaux sont débordés. Ainsi, la Martinique connait un taux d’incidence d’environ 1 200 cas pour 100 000 habitants.
En France, le « pass sanitaire » est imposé aux centres commerciaux
Après les restaurants, les trains, les bars et les hôpitaux, plus de 120 grands magasins et centres commerciaux de la région parisienne, ainsi que la moitié sud de la France ont désormais mis en place le contrôle systématique du « pass sanitaire ». Cependant, le « pass sanitaire » n’est pas obligatoire pour faire un don de sang, même dans un hôpital. Une déclaration que l’Etablissement français du sang a effectué en relançant son appel aux dons, car il présente des inquiétudes par rapport aux réserves qui sont trop faibles.
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