Le vendredi 27 août, la Bourse de New York a établi de nouveaux record pour l’indice Nasdaq et S&P 500, rassuré notamment par l’allocution du président de la Banque centrale américaine (Fed). Les marchés européens quant à elle fermés avec des gains plus légers.
L’impact du discours de Jerome Powell.
L’indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,69 %, l’indice Nasdaq avec une d’important présence d’actions technologiques a augmenté de 1,23 % et l’indice S&P 500 a augmenté de 0,88 %. Il s’agit du 52e record établi par ce dernier en 2021, ce qui est du jamais-vu en un an.
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Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale chez Oddo Securities a constaté que la bourse européenne :
« sont légèrement montées après avoir légèrement baissé », soulignant ainsi le calme du marché pendant la séance.
Londres est en hausse de 0,32 %, Paris de 0,24 %, et Francfort de 0,37 % quant à Milan elle monte de 0,56 %.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a déclaré dans un discours à Jackson Hole que l’agence monétaire américaine pourrait commencer à diminuer ses achats d’actifs avant la fin de l’année. Cette possibilité a été exprimée lors de la récente réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale sans donner de calendrier.
Timo Emden, analyste chez Emden Research, a rappelé que :
« Les investisseurs attendaient des indications sur une date précise d’une réduction des achats de titres (tapering) ».
Jerome Powell s’est montré positif sur la situation de la reprise économique et aussi « la poursuite des progrès vers le plein-emploi », mais a néanmoins fait la remarque que « le variant Delta présente un risque à court terme », et avant de normaliser sa politique monétaire la Fed allait « soigneusement évaluer les données (économiques) et l’évolution des risques ».
Timo Emden a aussi expliqué que :
« L’absence de nouvelle est actuellement synonyme de bonne nouvelle. Tant que la Banque centrale américaine continue de rester dans le flou, le marché continue à profiter de la situation actuelle de taux bas ».
La Réserve fédérale a acheté pour 120 milliards de dollars de bons du Trésor et aussi d’autres titres pour soutenir la reprise économique depuis le début de l’épidémie du Coronavirus.
Elle compte maintenant réduire ce soutien et permettre au marché de rebondir substantiellement en augmentant la liquidité du crédit et en baissant les taux d’intérêt.
La Fed doit assurer le plein-emploi et la stabilité des prix, et en ce qui concerne ce dernier point, Jerome Powell a une nouvelle fois proposé des « facteurs temporaires » comme explication pour la forte inflation de ces derniers mois. Il a également avertie contre les menaces d’un resserrement prématuré de la politique monétaire.
La prochaine étape consistera à relever le taux directeur, qui passera dans une fourchette de 0 % à 0,25 % en mars 2020. Toutefois, cela ne devrait pas arriver avant 2023.
Les taux débiteurs de part et d’autre de l’Atlantique sont en hausse depuis le début de cette semaine à la suite de ce discours. Le taux d’intérêt des bons du Trésor américain à 10 ans est même tombé en dessous de 1,30 % (à 1,29 %), atteignant 1,37 % avant le discours du président de la Fed.
Vonovia.
Vonovia, le géant Allemand de l’immobilier a émis 5 milliards d’euros d’obligations pour aider à financer l’acquisition de son rival Deutsche Wohnen, et a clôturé à 58,30 euros à 1,29 %.
Pétrole et change.
Ce vendredi, les prix du pétrole brut ont augmenté après une courte pause et ont mis fin à la semaine record de 2021, avec deux barils de référence augmentant de plus de 10 % par semaine, poussés par un optimisme renouvelé quant aux perturbations de la demande et de l’approvisionnement dans le golfe du Mexique.
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Le pétrole brut Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a clôturé à 72,70 $ à Londres, soit une hausse de 2,29 %.
À New York, le baril américain WTI a augmenté de 1,95 % à 68,74 $ au cours du même mois.
Au même moment, l’euro gagnait 0,38 % face au dollar à 1,1795 dollars.
Le bitcoin a augmenté de 2,97 % à 48 359 $.