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Uber France a été condamné par le tribunal à verser plus de 180 000 euros

Uber France a été sanctionné pour son offre UberPop consistante à verser 180 000 euros aux chauffeurs de taxi

Uber France a été condamné par le tribunal à verser plus de 180 000 euros de dommages et intérêts à 910 chauffeurs de taxi et à leurs syndicats. Les VTC ont été jugés coupables pour leur service UberPop, qui a mis en relation des particuliers avec des chauffeurs sans licence de 2014 à 2015.

Une accusation pour son service

La société Uber France a été accusée de « concurrence déloyale » en raison de son service UberPop. Les VTC ont été condamnés à verser plus de 180 000 euros de dommages et intérêts à 910 chauffeurs de taxi et à leurs syndicats le vendredi 10 septembre 2021.

UberPop, un spin-off d’Uber, a mis en relation des personnes avec des chauffeurs non professionnels. Uber doit verser 200 euros à 910 chauffeurs de taxi et 5000 dollars au syndicat des taxis parisiens.

La société d’exploitation de l’Uberpop a un an d’existence

UberPop, lancé en 2014, a été « suspendu estivalement en France en 2015 », selon un porte-parole de l’entreprise. Le contexte social de l’époque était marqué par les arrestations de chauffeurs et l’accompagnement de passagers par des chauffeurs de taxi. La suspension par Uber de son propre service a été suivie d’une décision du tribunal constitutionnel interdisant définitivement en France.

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En effet, cette offre n’est pas la première fois qu’ Uber est réprimandée. En décembre 2015, l’entreprise est reconnue coupable de pratiques commerciales trompeuses par la cour d’appel de Paris. Elle a été contrainte de payer une amende de 150 000 euros en conséquence.

Le statut des chauffeurs a souvent été critiqué

La nouvelle mesure prise au civil n’a aucun effet sur le service d’Uber en France, qui continue de fonctionner avec 30 000 chauffeurs et trois millions de passagers dans 24 villes. Actuellement, l’application offre la possibilité à plusieurs dizaines de milliers de chauffeurs professionnels d’exercer leurs fonctions, ainsi qu’à des millions d’utilisateurs de se déplacer en quelques clics, selon un porte-parole.  La société est déterminée à continuer à offrir les opportunités et la flexibilité que les chauffeurs indépendants qui ont fait l’expérience d’Uber apprécient », déclare la société.

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Les démêlés d’Uber avec la justice portent désormais essentiellement sur le statut des chauffeurs. Diverses juridictions, tant en France qu’à l’international, sont aux prises avec la question de savoir si ces chauffeurs sont réellement indépendants, comme le prétendent les VTC, ou si la relation peut être requalifiée en contrat de travail. En mars 2020, la Cour d’appel a confirmé un précédent jugement selon lequel les chauffeurs sont des salariés et non des entrepreneurs indépendants.

Ce sujet qui laisse perplexe a été soulevé dans un certain nombre de pays. Même si la France ne semble pas vouloir changer de réglementation pour l’instant, les institutions européennes se penchent sur la question, et une nouvelle loi devrait être proposée à Bruxelles.

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