Mardi, le Premier ministre Jean Castex a déclaré qu’en France, la quatrième vague épidémique de coronavirus est stabilisée. Cependant, à l’approche de la rentrée des classes, prévue jeudi en métropole, une nouvelle fois, il appelle à la vigilance individuelle et collective.
Maîtrise de la quatrième vague en France
A l’occasion d’un déplacement dans le Bas-Rhin mardi matin, le Premier ministre Jean Castex a annoncé à la presse :
« On voit que cette quatrième vagues est (…) maîtrisée (…) contrôlée »
Il a également ajouté qu’avec la croissance de la vaccination, les Français pourraient probablement retrouver une vie normale, bien que la crise sanitaire ne soit pas complètement terminée.
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Les déclarations du Premier ministre rejoignent les propos tenus lundi par Alain Fischer, président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, sur BFMTV, disant qu’il était optimiste, bien qu’il faille rester vigilant. Il a estimé que le retour à la vie est assez proche de la normale.
Ralentissement de la circulation du COVID-19, selon SPF
Jeudi dernier, en publiant son dernier bulletin hebdomadaire sur la situation épidémiologique, Santé publique France (SPF) a mentionné un « ralentissement de la circulation » du coronavirus en métropole, avec un taux d’incidence de 216 nouvelles infections la semaine pour 100 000 habitants, contre 247 la semaine d’avant. En revanche, la situation reste très alarmante en Guadeloupe et en Martinique, ainsi qu’inquiétante en Guyane.
Malgré la progression remarquée en métropole, spécialistes, gouvernement et autorités sanitaires ont réitéré la nécessité de la vaccination et du respect des gestes barrières. Sans compter que dans son dernier avis du 20 août, le conseil scientifique a prévenu que le retour des vacanciers dans les grandes villes, ainsi que la rentrée des classes pourraient provoquer une nouvelle accélération des infections.
Impact des mesures sur la dynamique des hospitalisations
Une nouvelle fois la SPF, l’institut français de veille sanitaire, avise que la combinaison des différentes mesures contribuant à la limitation de la propagation du COVID-19 peut énormément impacter sur la dynamique des hospitalisations.
D’après le dernier bilan transmis lundi soir par la Direction générale de la santé, désormais, 65,1% de la population française est entièrement vaccinée contre le coronavirus.
A ce niveau, le taux de couverture vaccinale en France n’est pas suffisant pour assurer une immunité collective contre le virus. Si au début de la pandémie, celle-ci était estimée à environ 70%, elle a été revue à la hausse avec l’arrivée de variants plus contagieux, notamment le variant Delta, qui est largement dominant en France.
D’après le Conseil scientifique, la pandémie ne pourrait être maîtrisée qu’avec un équilibre des personnes vaccinées ou contaminées atteignant 90 à 95% de la population.
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Alors que le gouvernement avait pour objectif d’atteindre fin août un total de 50 millions de primo-vaccinés, ce nombre devrait être atteint avec un retard de quelques jours. En effet, au 30 août, 71,9% de la population totale, soit 48,5 millions de personnes, ont reçu au moins une injection en France.