Depuis les années 1980, Singapour est devenu un pôle économique majeur en Asie du Sud-est. En tant que l’un des pays au PIB par habitant le plus élevé au monde, l’État ne s’arrêtera pas là. Aujourd’hui, des centaines de demandes d’autorisation pour effectuer des activités liées à la cryptomonnaie lui sont envoyées.
Singapour : le nouveau centre financier mondial de la cryptomonnaie.
En 2019, Singapour a annoncé un projet de loi visant à créer des licences pour les applications de paiement et de cryptomonnaie. À compter de janvier 2020, de plus en plus d’entreprises espèrent désormais obtenir les permis susmentionnés afin d’opérer sur les terres singapouriennes.
Ainsi, selon les informations communiquées par Bloomberg, l’Autorité monétaire de Singapour (AMS) a reçu plus de 300 demandes de licences.
En effet, les entreprises candidates sont en effet des leaders réputés comme Google, Alibaba Group, mais également des entreprises célèbre dans l’écosystème crypto, comme Binance ou Ant Group. Une accélération de processus de candidature s’explore actuellement par l’AMS.
Sopnendu Mohanty, CFO (directeur Financier) de l’AMS a déclaré :
« Accorder des licences est une récompense. Ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère. »
Malgré l’instauration des licences, Singapour offre toujours aux fournisseurs de services de cryptographie la possibilité de poursuivre leurs activités sur son territoire jusqu’à l’obtention formelle de cette autorisation. En outre, le PDG du MAS souligne sur les exigences de qualification des entreprises qu’ils ne sont pas traités sans négligence.
« Nous veillons à ce que quiconque obtient une licence MAS soit crédible. »
L’utilisation des 3 types de licences non-cumulables à l’issue de délai.
La loi sur les services de paiement prévoit 3 types de licences différents pour les entreprises souhaitant travailler sur le territoire de Singapour. Il s’agit :
- de la licence de change,
- de la licence d’agence de paiement standard et
- de la licence d’agence de paiement importante.
Cependant, L’AMS a précisé qu’il est impossible pour l’entreprise de demander une licence cumulative.
Avant la loi Payement Service Act, le MAS de Singapour pensait que les cryptomonnaies constituaient un risque de blanchiment d’argent en raison de l’anonymat et de la nature sans frontières des transactions.
Cependant, son adoption a été bien accueillie par les sociétés locales de crypto. Ils le voient comme un document juridique qui attirera plus de célébrités dans l’industrie.
Création d’une nouvelle Silicon Valley en Asie
Le Singapour a prouvé que ses ambitions sont démesurées. De plus, Sopnendu Mohanty a rajouté qu’il souhaitait que son pays devienne une nouvelle Silicon Valley. Pendant 16 ans, les investissements et le financement de Singapour sont passés de 20 millions de dollars américains à plus de 1,1 milliard de dollars américains. Au vu de sa croissance, le pays espère donc consolider sa position de tout en s’assurant d’offrir le meilleur cadre pour ses différentes activités.
Bien que la Chine puisse (encore) interdire les cryptomonnaies et leur exploitation minière, Singapour est susceptible de devenir le principal hub crypto pour l’ensemble du continent asiatique. En tout cas, il fait le nécessaire pour s’adapter à l’innovation financière actuelle.