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Voiture de collection : un rallye financier.

Tout ce que le politiquement correct n’approuve pas, c’est-à-dire : puissance, vitesse, étalage de luxe sont subitement sublimé au nom de la nostalgie, du rêve et du plaisir.

Des rassemblements prisés.

Matthieu Lamoure, directeur général d’Artcurial Motorcars, affirme que :

« L’automobile de collection, c’est un art de vivre, la sauvegarde du patrimoine ».

Il ironise même qu’il y voit les voitures durables comme :

« Un symbole du développement durable, car ces voitures ne sont jamais détruites. Leur rôle, c’est d’être au contraire conservées ».

L’apparition fréquente de fêtes et étalage de voitures anciennes montre qu’elles sont très populaires parmi les personnes de tout âge dans la société. Le marché des voitures anciennes est en plein envol.

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Gautier Rossignol, directeur associé de la maison de vente aux enchères Aguttes assure que les modèle en vogue, aujourd’hui, sont celle :

« des années 1980-1990, qui ont fait rêver les collectionneurs d’aujourd’hui quand ils étaient gosses ou adolescents ».

En février lors de la grande vente Artcurial, les voitures de rallye (Groupe B) qui a causé le plus d’accidents dus à des « incontrôlables » ont atteint un prix inattendu.

Matthieu Lamoure, le directeur, assure que :

« Une Audi S1 Quattro châssis court pilotée par le grand coureur Walter Röhrl était estimée entre 800 000 et 1,2 millions d’euros. Elle est partie pour 2 millions ».

Les voitures de collections : un bon investissement ?

Les données de prix montrent qu’il s’agit de bons investissements sur le long terme.

Les investisseurs ont de nombreuses autres considérations, telles que l’entretien. Les coups réguliers peuvent augmenter et les pièces de rechange peuvent être chères. Les propriétaires peuvent aussi payer des frais de stockage. Pour les projets de restauration, le coût de ces travaux peut dépasser sa valeur ajoutée.

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Comparés à la plupart des investissements financiers traditionnels, les frais de garde et de transaction peuvent également être élevés. Par exemple, les enchères peuvent entraîner des commissions élevées.

Par conséquent, le Conseil général en matière d’investissement est que les propriétaires de voitures classiques achètent pour une longue période, réduisant ainsi l’impact de ces coûts.

Du point de vue positif, l’avantage important pour les investisseurs est que les bénéfices des voitures classiques sont habituellement exonérés d’impôt. Sauf si vous êtes considéré comme un concessionnaire, les bénéfices que vous réalisez lorsque vous vendez votre voiture ne sont pas soumis à l’impôt sur les plus-values (CGT). Ils sont considérés comme des  » bien gaspillant  » par les autorités fiscales.

Certains pensent également que les voitures classiques peuvent être un outil de diversification utile pour les portefeuilles d’investissement traditionnels : car leurs bénéfices n’ont rien à voir avec les rendements des actions, de l’immobilier, etc.  Elles peuvent réduire le risque global des investissements.
Marc Wilkinson de Brewin Dolphin déclare :

« Les voitures classiques ne sont pas un investissement conventionnel, mais pour certains propriétaires, il peut être judicieux de les conserver aux côtés d’un portefeuille plus large et grand public. »

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