Les régulateurs américains ciblent les messagers cryptés

Une fois de plus, la confidentialité et la sécurité se mettent en jeu. En effet, les forces de l’ordre demandent à étendre leurs pouvoirs judiciaires. Ainsi, ils pourront accéder à des informations cryptées de bout en bout. Cependant, une question se pose. La protection des données des utilisateurs est-elle plus ou moins importante que la protection d’innocents ou la traque des terroristes?

Mesures contre les criminels

Lorsqu’il se pose ainsi, le problème peut paraître comme une déclaration. Cependant, le 11 octobre, le ministère de la Justice des États-Unis (DOJ), publie une déclaration internationale.

En effet, elle demande aux développeurs de chiffrement de l’industrie de mettre en œuvre des fonctionnalités de porte dérobée dans leurs applications de chiffrement de bout en bout pour compléter les autorités policières dans leurs enquêtes. Cela n’a rien de nouveau.

Le cryptage fait-il fuir les criminels?

Dans son discours, Wray a raconté l’histoire d’un cyberbouton reçu par le FBI avec des officiers de l’État et locaux, originaire d’une ville de la Nouvelle-Angleterre.

L’astuce suggérait qu’une fille de neuf ans était victime d’abus sexuel et que l’agresseur utilisait une application particulière, ce qui lui permettait de distribuer de manière anonyme des photos de ce qu’il faisait à la fille.

Les forces de l’ordre ont pu contacter l’entreprise qui a produit l’application et, en suivant les procédures légales, ont pu obtenir des informations leur permettant de localiser la jeune fille en moins de 24 heures.

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