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Un législateur français a critiqué la décision du régulateur AMF sur l’approbation de Binance.

Le mois dernier, Binance, la plus grande bourse de crypto-monnaie au monde, a reçu le drapeau vert du régulateur français. Cependant, la décision du régulateur fait maintenant face à un contrecoup de la part d’un législateur français Auror Lalucq.

Le régulateur français fait face à des réactions négatives suite à l’approbation de Binance.

Selon un rapport du Financial Times, Aurore Lalucq, eurodéputée française, a demandé à l’Autorité des marchés financiers AMF de réévaluer sa décision. De plus, la décision détermine à l’échange cryptographique une « garantie de respectabilité », selon elle.

Par ailleurs, le régulateur français a démenti avoir refusé sa communication avec le diffusé. Pendant ce temps, Binance a déclaré qu’il ira au-delà des normes établies par l’industrie pour détecter les mauvais acteurs. Il s’efforcera de répondre à toutes les exigences requises imposées par les régulateurs. 

Le rapport mentionne qu’au début du mois, le législateur a envoyé une lettre au régulateur concernant cette décision. De plus, Lalucq a souligné que cette décision était surprenante et inquiétante. D’autant plus que de nombreux autres superviseurs, et non des moindres, ont déjà refusé de donner à Binance toute forme d’enregistrement ou d’approbation.

S’adressant à FT, Lalucq a souligné que c’est leur travail en tant que législateurs d’agir aussi vite que possible pour clarifier la situation. Cela conduira les institutions à s’acquitter efficacement de leurs responsabilités.

A lire aussi : Le président de la SEC déclare que Bitcoin est une marchandise et doit être réglementé par la CFTC.

Binance désapprouvé par d’autres régulateurs 

La société a fait l’objet d’une enquête aux États-Unis par une multitude d’agences fédérales, dont l’IRS, le ministère de la Justice et la Securities and Exchange Commission.

Et en juin dernier, la Financial Conduct Authority au Royaume-Uni a déclaré que Binance n’était « pas capable d’être efficacement supervisée ». Il avertit que ses « produits financiers complexes et à haut risque » posaient « un risque important pour les consommateurs ».

Plus récemment, la FCA s’est dite préoccupée par le risque potentiel pour les consommateurs. Il s’agit d’un accord donnant à Binance l’accès au réseau de paiements britannique Paysafe. Cet accord était initialement considéré comme un moyen de reforger la connexion entre Binance et le système financier britannique. Cela s’est produit lorsque la FCA a lancé une alerte aux consommateurs contre la bourse, disant qu’elle devait « arrêter toutes les activités réglementées dans le pays ».

Bonus : La Banque centrale du Qatar est au stade de la fondation de l’exploration des options CBDC.

 

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