Le montant de la prime de Noël 2024 pour les familles monoparentales sera réduit par rapport à l’année précédente. Une décision justifiée par le gouvernement en raison de la situation budgétaire difficile des finances publiques.
Fin de la surprime pour les familles monoparentales
Prévue pour être versée automatiquement le vendredi 13 décembre 2024, cette aide concernera 2,3 millions de ménages modestes. Toutefois, contrairement à 2023, les familles monoparentales ne bénéficieront pas de la surprime de 35 % accordée l’année dernière.
Selon le cabinet de Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, cette surprime avait été un effort budgétaire ponctuel, réalisé dans le cadre d’un accord avec le Parlement en 2023. Le gouvernement n’a pas jugé opportun de renouveler cette mesure pour 2024.
Montants réduits en 2024
En conséquence, les montants alloués seront plus bas qu’en 2023. À titre d’exemple :
- Une personne seule au RSA avec un enfant recevra 228,68 € en 2024, contre 308,72 € en 2023.
- Avec deux enfants, le montant passe de 370,45 € à 274,41 €.
- Avec trois enfants, il sera de 335,39 €, contre 469,89 € l’année précédente.
La prime de Noël reste versée une fois par foyer, sans nécessité de démarches spécifiques pour en bénéficier.
Une aide en baisse dans un contexte budgétaire tendu
Cette réduction reflète les arbitrages imposés par le contexte économique. Si le gouvernement maintient le versement de cette aide aux ménages modestes, les familles monoparentales, souvent parmi les plus fragiles, subissent directement les conséquences des restrictions budgétaires. Un coup de pouce essentiel, mais cette année nettement moins généreux.
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Spécialiste en économie pour news.chastin.com, Yeva s'intéresse aux évolutions des marchés mondiaux et les enjeux financiers qui façonnent l'économie. Passionnée par l’analyse des dynamiques économiques et leur impact global, elle aime simplifier les concepts financiers pour les rendre accessibles à un large public. Lorsqu'elle ne se consacre pas à l'économie, Yeva se passionne pour le yoga et la littérature contemporaine.
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