Une revalorisation du Smic de 1,9 % était initialement prévue pour le 1er janvier 2025. Toutefois, en octobre 2024, Michel Barnier a annoncé une augmentation de 2 % effective dès le 1er novembre 2024, anticipant ainsi la revalorisation habituelle de début d’année. C’est pourquoi aucune nouvelle hausse n’est envisagée pour janvier, à moins que le nouveau Premier ministre, François Bayrou, ne décide du contraire.
Une hausse anticipée pour novembre 2024
D’après une étude publiée le 13 décembre par l’Insee et la Dares, le Smic aurait dû augmenter de 1,9 % en janvier 2025. Cependant, lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a pris les devants en appliquant une hausse de 2 % dès le 1er novembre 2024. Cette décision visait à anticiper l’augmentation habituellement programmée pour janvier.
Ainsi, le montant brut mensuel du Smic s’élève désormais à 1 801,80 euros, contre 1 398,70 euros auparavant, soit un salaire net de 1 426,30 euros pour 35 heures hebdomadaires. Le Smic horaire passe à 11,88 euros brut (soit 9,40 euros net).
Les trois mécanismes de revalorisation du Smic
En France, le Smic est le seul salaire indexé sur l’inflation. Sa revalorisation peut intervenir de trois manières :
- Automatiquement chaque 1er janvier, pour suivre l’évolution des prix.
- En cours d’année, si l’inflation dépasse 2 %, entraînant une hausse automatique.
- Par décision gouvernementale, à tout moment, comme ce fut le cas en novembre 2024 sous l’impulsion de Michel Barnier.
Depuis janvier 2021, le Smic a connu huit augmentations, dont quatre en raison de l’inflation en cours d’année.
Une baisse du nombre de bénéficiaires
Environ 2,7 millions de salariés du secteur privé (hors agriculture) perçoivent le Smic, soit 14,6 % des effectifs. Ce chiffre est en recul par rapport à janvier 2023, où ils étaient 3,1 millions à être concernés.
Pas de hausse prévue pour janvier 2025
Selon le journal Les Échos, l’étude de l’Insee et de la Dares ne recommande pas de revalorisation supplémentaire du Smic en janvier. Cette stabilité vise à éviter de fragiliser l’économie, en maintenant le niveau atteint grâce à l’augmentation anticipée du 1er novembre.
Ainsi, sauf décision contraire du nouveau gouvernement, le Smic ne devrait pas bouger au 1er janvier 2025.
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