La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario du Canada a déclaré que Poloniex n’avait pas discuté de la conformité réglementaire avec elle et, à ce titre, tiendra une audience sur la question le 18 juin.
La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario [OSC] of Canada a publié un avis indiquant que la bourse Poloniex a transgressé les lois sur les valeurs mobilières, entre autres violations. Les membres du personnel de la commission ont déposé les allégations le 25 mai, l’audience étant fixée au 18 juin.
Poloniex et conformité
Basée aux Seychelles, Poloniex a été invitée à s’entretenir avec l’agence avant le 19 avril dans le but de l’amener à se conformer pleinement aux lois nationales sur les valeurs mobilières. L’échange ne l’a pas fait, alors la CVMO a procédé au dépôt. La demande initiale a été faite parce que Poloniex détient des comptes de négociation pour des résidents de l’Ontario et se commercialise auprès des Canadiens.
L’OSC tient à s’assurer que les plates-formes cryptographiques respectent les lois. Dans la note présentée par l’agence, il indique que Poloniex est «responsable du non-respect de la législation ontarienne sur les valeurs mobilières», souhaitant également «signaler que les plateformes de négociation d’actifs cryptographiques qui bafouent la législation ontarienne sur les valeurs mobilières feront face à des mesures réglementaires.
Le régulateur a également déclaré que les services offerts par Poloniex se résumaient à des valeurs mobilières et à des produits dérivés,
«Alors que Poloniex prétend faciliter la négociation des actifs cryptographiques dans les comptes de ses investisseurs, dans la pratique, Poloniex ne fournit à ses investisseurs que des instruments ou des contrats impliquant des actifs cryptographiques. Ces instruments ou contrats constituent des valeurs mobilières et des dérivés. »
Plus de 70 sociétés de cryptographie auraient parlé au régulateur au sujet de la conformité, mais Poloniex n’en faisait pas partie. La décision de la CVMO indique qu’elle intensifie son examen du marché, tout comme les régulateurs de nombreux autres pays font de même.
Les régulateurs du continent nord-américain ont commencé à cibler les actifs cryptographiques qui enfreignent les lois sur les valeurs mobilières. Le plus notable d’entre eux était le jeton GRAM de Telegram, mais un autre projet important sous le feu est Ripple et XRP, qui a nié avec véhémence tout acte répréhensible.
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, en particulier, a tenu à garantir le registre des projets pertinents en tant que garantie. Il continue de se pencher sur la question, le cas XRP occupant le devant de la scène.
Les régulateurs examinent le marché de la cryptographie
Alors que le marché de la cryptographie connaît une période volatile et se renforce dans le grand public, les régulateurs sont devenus de plus en plus prudents dans la nécessité d’appliquer la réglementation. Sur le marché occidental, ils se préoccupent avant tout de la protection des investisseurs, qui est devenue un sujet de discussion majeur ces dernières semaines.
La SEC a publié un cadre pour les titres d’actifs numériques en 2019 et a également intensifié sa surveillance du marché. Ces dernières semaines, les responsables ont déclaré qu’ils proposeraient bientôt plus de réglementation, la protection des investisseurs étant la priorité.
Plus récemment, il a été révélé que la Maison Blanche se pencherait sur les implications plus larges du marché de la cryptographie. L’administration Biden a été informée par le département du Trésor sur le marché de la cryptographie et diverses agences travailleront ensemble pour élaborer des réglementations.
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