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Les organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières augmentent les plafonds de financement participatif pour élargir l’accès au capital des startups


Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont adopté un ensemble de nouvelles règles harmonisées à l’échelle nationale pour le financement participatif en valeurs mobilières.

Les ACVM, le conseil des autorités en valeurs mobilières des provinces et territoires du Canada, coordonnent et harmonisent la réglementation des marchés financiers canadiens. Grâce à l’inscription au financement participatif des start-up et aux dispenses de prospectus, les ACVM ont augmenté le montant que les émetteurs sont autorisés à lever par an de 500 000 $ à 1,5 million de dollars. Ces nouvelles règles entreront en vigueur le 21 septembre.

« Ces règles étendent la capacité des petites entreprises et des start-ups à utiliser le financement participatif des titres pour accéder au capital. »
-Louis Morisset, président de l’ASC

Les nouvelles exigences, qui sont conçues pour « améliorer l’efficacité du financement participatif des startups en tant qu’outil de collecte de capitaux », sont établies pour remplacer ou améliorer les règles de financement participatif actuellement en vigueur en Ontario, au Québec, en Colombie-Britannique, en Alberta, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Saskatchewan.

« Ces règles élargissent la capacité des petites entreprises et des start-ups à utiliser le financement participatif en valeurs mobilières pour accéder au capital », a déclaré Louis Morisset, président des ACVM et président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers.

Peter-Paul Van Hoeken, fondateur et PDG de la plateforme de financement participatif par actions basée à Toronto FrontFundr, a qualifié cette décision de « moment décisif pour le financement participatif des investissements canadiens ».

«Nous avons vu l’immense valeur et l’impact que les règles harmonisées de financement participatif ont eu aux États-Unis et au Royaume-Uni, et nous sommes donc vraiment ravis de travailler avec des entreprises et des investisseurs canadiens pour aider à créer le même type d’environnement ici», a déclaré Van Hoeken. .

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Selon FrontFundr, bien que le financement participatif par actions existe au Canada depuis 2015, « il a, jusqu’à présent, été largement réglementé au niveau provincial et manquait de l’approche cohérente et continue au niveau national qui a aidé ce modèle de financement à prospérer ailleurs. « 

Les nouvelles règles augmentent également le placement maximal qu’un acheteur peut faire de 2 500 $ à 1 500 $, et introduisent une limite plus élevée de 10 000 $ si un courtier inscrit avise un acheteur qu’un placement convient. De plus, les règles éliminent les obstacles empêchant les coopératives ou associations fédérales et provinciales d’utiliser la dispense de prospectus pour le financement participatif des startups.

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Les changements exigent que les portails de financement qui s’appuient sur l’exemption d’enregistrement certifient, deux fois par an, qu’ils disposent de ressources financières suffisantes pour poursuivre leurs activités pendant les six mois suivants. Il oblige également les émetteurs à avoir des opérations autres que l’acquisition d’une entreprise non spécifiée avant d’utiliser la dispense de prospectus de financement participatif.

Les ACVM ont signalé que 110 distributions de titres ont eu lieu en vertu des dispenses de prospectus de financement participatif existantes depuis 2015. Ces distributions ont entraîné un investissement moyen de 576 $ par investisseur.

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