L’Assurance maladie a publié, le jeudi 14 novembre 2024, la liste des médicaments les plus prescrits en France en 2023. Sans surprise, les antalgiques dominent largement le classement, avec le Doliprane en tête.
Le top 3 : des incontournables
- Doliprane (paracétamol) : Numéro 1 incontesté, cet antalgique produit par Sanofi a enregistré 308 millions de boîtes vendues, touchant 36,1 millions de Français.
- Dafalgan (paracétamol) : En seconde position, il s’est écoulé à 71,6 millions de boîtes, pour 6,8 millions de patients.
- Levothyrox (traitement de la thyroïde) : Malgré les polémiques autour de sa formule depuis 2017, ce médicament occupe la troisième place avec 31,6 millions de boîtes vendues, aidant 2,8 millions de patients.
Les autres médicaments du top 10
- Kardegic (fluidifiant sanguin) : 26,7 millions de boîtes, pour 3,2 millions de patients.
- Efferalgan (paracétamol) : 23,9 millions de boîtes, bénéficiant à 2,6 millions de Français.
- Zymad (vitamines) : 23,2 millions de boîtes distribuées à 9,4 millions de patients.
- Seresta (anxiolytique) : 18,4 millions de boîtes, pour 1,9 million de patients.
- Macrogol (laxatif) : 17,8 millions de boîtes, touchant 3,4 millions de Français.
- Eliquis (anticoagulant) : 13,7 millions de boîtes, pour 1,6 million de patients.
- Dafalgan Codéine (codéine + paracétamol) : 13,6 millions de boîtes, prises par 1,5 million de Français.
Hors du top 10 mais toujours populaires
Parmi les 20 médicaments les plus prescrits, on retrouve également :
- Ventoline (asthme) : 12ᵉ place avec 12,8 millions de boîtes, pour 5,2 millions de patients.
- Amoxicilline (antibiotique) : 14ᵉ place, avec 11,5 millions de boîtes, touchant 4,5 millions de Français.
- Spasfon (douleurs spasmodiques) : 19ᵉ position, avec 9,7 millions de boîtes, pour 3,9 millions de patients.
Un classement révélateur
Ce classement montre la forte dépendance des Français aux antalgiques, notamment ceux à base de paracétamol, ainsi qu’aux médicaments destinés aux maladies chroniques ou aux affections courantes. Il reflète également les habitudes de prescription en France, où des traitements bien connus continuent de répondre à une grande partie des besoins de santé de la population.
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