Les lycéens de La Seyne impressionnent leurs enseignants lors de la finale du concours d’éloquence
Une scène vibrante a eu lieu récemment au centre culturel Tisot, où seize élèves de première des lycées Beaussier et Langevin ont brillé. Réunis devant près de 200 camarades, ces jeunes orateurs se sont affrontés lors de la finale du concours « Art de dire ». Ce concours, relancé suite à l’annulation d’un autre événement d’éloquence local, a permis à ces élèves de mettre en avant des sujets d’actualité brûlants et de démontrer leur talent oratoire. Avec une préparation de six mois derrière eux, les participants ont su captiver leur auditoire, transformant leur trac en énergie communicative.
Un concours riche en thèmes contemporains

Les élèves sélectionnés ont été confrontés à des thèmes variés et engagés, allant de la souffrance animale aux implications de l’intelligence artificielle. Le jury a été composé de personnalités influentes comme Marie-Claude Argiolas, une figure importante locale, et Julia Lecoubet de Boisgelin, qui a initié le concours. De nombreux élèves ont fait preuve de talent en abordant des sujets controversés tels que le salut nazi d’Elon Musk. Ce moment fort a montré comment des jeunes d’aujourd’hui s’interrogent sur l’éthique à l’ère numérique, construisant un discours qui résonne particulièrement avec les préoccupations sociétales actuelles.
Le choix des thèmes : Un reflet de notre société
Chaque participant a été attribué un sujet par tirage au sort, leur offrant l’opportunité de creuser des questions complexes. Olivia Eck, par exemple, a traité du thème de la souffrance animale, s’interrogeant sur sa justification. Son discours a captivé le public, révélant les paradoxes présents dans notre consommation quotidienne et questionnant notre responsabilité envers les animaux. Ce débat sur la souffrance animale, souvent ignoré, mérite d’être approfondi et a permis à Olivia de remporter le prix du jury.
La performance des élèves : Éloquence et passion

La prestation d’Olivia n’était pas une exception. Coraline Couric a également émergé lors de la finale en abordant la question de l’oubli et de la mémoire, tout en citant le célèbre incident du salut nazi d’Elon Musk. Elle a proposé des réflexions profondes sur la manière dont notre société traite les événements passés et leur influence sur notre avenir. Ses propos résument une préoccupation collective : Allons-nous vraiment oublier les leçons de notre histoire?
Un format engageant et innovant
Le format du concours a incité les participants à sortir de leur zone de confort. Combiner humour, anecdotes personnelles et argumentations solides a poussé ces jeunes à démontrer non seulement leur maîtrise du langage, mais également leur capacité critique. L’exercice d’éloquence devient donc un précieux exercice préparatoire pour l’oral du Bac, tout en incitant certains à découvrir leur vocation scénique. Cela n’est pas surprenant, étant donné que ces compétences sont essentielles dans notre monde moderne où communiquer efficacement peut faire toute la différence.
Des réflexions sur le futur et l’identité

Nans Fabre de Donato s’est également démarqué en abordant la question de l’intelligence artificielle : L’intelligence peut-elle être vraiment artificielle? Son discours humoristique a permis d’explorer les limites de la technologie tout en la confrontant à la nature humaine. Avec un personnage fictif qu’il a invité à son discours, il a captivé l’auditoire et suscité une réflexion essentielle : jusqu’où devrions-nous laisser cette technologie façonner nos vies?
Les compétences oratoires : Un atout pour l’avenir
Les compétences acquises lors de ce concours ne se limitent pas à l’art oratoire. Elles ont préparé ces jeunes à des défis futurs, que ce soit pour leur examen de Bac ou dans leur vie professionnelle. Le professeur Stéphanie Zouatim a exprimé son admiration pour le travail livré par les étudiants, soulignant l’importance de ce type de concours pour renforcer la confiance des élèves en leurs capacités. Cette expérience pourrait attirer bien des jeunes vers des carrières où l’aisance à communiquer est cruciale.
Le jury et leur rôle déterminant

Le jury, composé d’experts et de personnalités du milieu éducatif, a joué un rôle clé dans la réussite de cet événement. Évaluant chaque performance avec soin, ils ont eu la difficile tâche de départager les discours captivants et les idées audacieuses mises en avant. La présidente du jury a souligné l’importance de tels événements pour éveiller les consciences des jeunes sur des thèmes provocateurs et leur donner les moyens de se faire entendre. De plus, le fait que les participants aient eu des sujets temps forts à défendre a permis de créer un véritable échange, enrichissant ainsi le débat.
Une reconnaissance pour l’engagement des jeunes
A l’issue de ces joutes verbales, plusieurs prix ont été remis afin de reconnaître les performances exceptionnelles. Olivia Eck a été récompensée par le jury, tandis que Coraline a remporté le prix du public. L’enthousiasme des élèves et la reconnaissance de leurs efforts semblent promettre pour l’avenir de beaucoup d’entre eux. D’une manière ou d’une autre, ce concours a renforcé l’idée que notre société a grand besoin de voix nouvelles et de jeunes désireux de faire résonner leurs idées.
Les enseignements tirés de cette expérience

Les performances des lycéens lors de ce concours d’éloquence soulèvent des questions essentielles sur notre monde. Les jeunes ont montré qu’ils ont des opinions fortes sur des sujets tels que l’éthique et la technologie, prouvant leur engagement envers des problématiques contemporaines. Qu’il s’agisse de la souffrance animale ou du salut nazi d’Elon Musk, ces réalités ont été explorées avec une profondeur surprenante par ces jeunes. L’avenir appartient à ceux qui peuvent articuler leurs pensées et défendre leurs valeurs, et ces élèves nous le prouvent exemplairement.
La nécessité d’une voix jeune dans le débat sociétal
À une époque où les enjeux sociétaux sont de plus en plus complexes, il devient impératif d’entendre la voix des jeunes. Ce concours a démontré le potentiel de la jeunesse à contribuer à des discussions critiques, incitant à remettre en question le statu quo. Les idées qu’ils ont partagées vont au-delà du simple discours; elles évoquent un appel à l’action et à la responsabilité collective. Encourager de telles initiatives pourrait renforcer le dialogue entre générations et permettre à ces jeunes de s’impliquer activement dans la société.
Conclusion sur l’avenir des jeunes orateurs

La finale du concours « Art de dire » a été bien plus qu’un simple événement scolaire. Elle a révélé la passion des élèves pour les débats significatifs et leur capacité à s’exprimer avec clarté face à des questions cruciales. Les enseignants et les organisateurs s’accordent à dire qu’une autre édition se profile, promettant d’autres voix, d’autres formes d’expressions, et surtout, d’autres idées capables de nourrir les discussions de demain.