Bien que Bruxelles élabore un grand nombre de textes pour réguler l’industrie numérique, les dépenses des grandes entreprises technologiques en stratégies d’influence ont atteint un niveau record. Sous la pression réglementaire, l’industrie technologique a versé 97 millions d’euros, pour donner l’impression aux établissements européens. Les entreprises telles que Google, Facebook et Microsoft sont en premier lieu.
La capacité des entreprises technologiques
Une nouvelle analyse a été publiée le 30 août. Cette analyse est menée par l’European Business Observatory (CEO), une association pas intéressante spécialisée dans la recherche sur le LobbyControl et le lobbying, une organisation non gouvernementale allemande dédiée à la promotion de l’influence sur les stratégies des citoyens.
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Les données accessibles dans le répertoire de transparence maintenu par la communauté européenne ont été utilisées par les deux organisations, qui répertorient les associations cherchant à impressionner les procédures législatives et la mise en œuvre des politiques des institutions européennes. Par conséquent, le rapport conclut qu’une confrontation sectorielle des dix plus grandes sociétés de divers secteurs approuve que les géants technologiques aient actuellement plus de capacités de lobbying que les domaines pharmaceutique, automobile et financier.
Secteur technologique dominer par de grandes entreprises
Plus de dix sociétés dominent actuellement le lobbying sur le domaine du technologique. Des sociétés telles que Google, Facebook, Microsoft, Apple, Huawei, Amazon, IBM, Intel, Qualcomm et Vodafone représentent près d’un tiers soit 32 millions d’euros de contributions totales de lobbying technologique. Ces entreprises sont également programmées ensemble en collaboration professionnelle et commerciale, qui exercent également des activités d’influence leur budget dépasse largement le 75 PME-ETI, et ce dernier constitue en fait l’essentiel de l’industrie numérique européenne.
La plupart des entreprises sont des Américaines
Géographiquement, les 20 sociétés de lobbying en Europe sont situées aux États-Unis. Par contre, moins d’un siège se trouve en Asie. Ce n’est pas surprenant, car jusqu’à présent Bruxelles n’a accordé que peu d’attention aux entreprises chinoises axées sur les entreprises américaines. Les campagnes d’influence comprennent des conférences invitant les décideurs européens à participer. Selon le rapport, depuis novembre 2019, de hauts fonctionnaires à Bruxelles ont participé à 75 réunions avec des lobbyistes de l’industrie technologique. Google et Facebook s’affichent toujours en tête du nombre de conférences.
Une forte pression réglementaire
L’augmentation du budget s’inscrit dans un contexte réglementaire très fort, notamment le paquet DSA/DMA proposé par la Commission européenne en décembre dernier, précisément pour contrôler plus strictement les activités des « gatekeepers ». Ces prochaines règles ont été fortement critiquées par les sociétés technologiques, qui craignent que leur pouvoir de marché ne s’affaiblisse.
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Selon un document interne qui proposait un plan à 60 jours, Google était donc accusé de vouloir détruire ces textes. La Mountain View Company a mentionné qu’elle pourrait, par exemple, utiliser les services du gouvernement des États-Unis, comme un bureau de représentation commerciale ou une ambassade. Il parlait aussi d’encourager la DG Comp (Direction générale de la concurrence) à provoquer un débat entre services à Bruxelles. Le PDG de Google et d’Alphabet, Sundar Pichai, a finalement présenté ses excuses au commissaire européen Thierry Breton et lui a assuré qu’il n’avait pas entendu parler du plan.
Apple fait une remarque sur le DMA
Le PDG d’Apple, Tim Cook, s’est également exprimé sur DMA. À Viva Technology 2021, il a expliqué comment cette législation réduit la sécurité de l’iPhone en autorisant le téléchargement d’applications. Le PDG a déclaré que cela remplacera les règles de l’App Store qui empêchent les logiciels malveillants d’infecter les appareils des utilisateurs. En effet, en libérant un contrôle absolu sur ses appareils, permettre aux consommateurs de télécharger des applications aura un impact financier majeur sur Apple. C’est surtout ce qui est en jeu dans le procès intenté par Epic Games contre lui.
Diverses enquêtes sont également en cours pour déterminer si la réglementation en vigueur a été respectée. Par conséquent, Bruxelles a lancé une enquête sur l’acquisition par Facebook de Kustomer et de Facebook Marketplace. Les activités publicitaires de Google ont également retenu l’attention des régulateurs européens. Le comité enquête également sur l’App Store et Apple Pay.