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Le constructeur automobile Ford va réduire ses effectifs dans le monde

Le groupe automobile avait annoncé fin juillet une vaste restructuration au niveau mondial. Il a confirmé vendredi une réduction des effectifs, sans en préciser l’ampleur.

Le constructeur automobile américain Ford, qui a annoncé fin juillet une vaste restructuration, a indiqué vendredi qu’il allait réduire ses effectifs sans toutefois préciser l’ampleur du plan social envisagé.

« Une réduction des effectifs au fil du temps »

« Nous sommes au début de la réorganisation de nos employés à l’échelle mondiale pour soutenir les objectifs stratégiques de l’entreprise, créer un environnement de travail plus dynamique et plus adapté à l’activité », a indiqué le groupe dans une déclaration. « La réorganisation se traduira par une réduction des effectifs au fil du temps et cela dépendra de la situation géographique et de l’équipe », a-t-il ajouté, précisant qu’il donnerait « davantage de détails en temps voulu ».

Restructuration

Ford a annoncé le 25 juillet qu’il allait engager une vaste restructuration devant se traduire par une charge de 11 milliards de dollars dans ses comptes dans les trois à cinq prochaines années. Mais il n’avait alors pas précisé si cela se traduirait par des suppressions d’emplois ou des fermetures d’usines. Il s’était contenté d’indiquer envisager de revoir le design de certains modèles, de ré-allouer ses liquidités vers les segments rentables et de réexaminer certains partenariats stratégiques.

Manque de productivité en Europe

Fin avril, la marque à l’ovale bleu avait déjà décidé de ne plus investir dans les voitures compactes en Amérique du Nord, région dominée par les grosses voitures. En Asie, et plus particulièrement en Chine, son portefeuille n’a pas été revu depuis longtemps, tandis qu’en Europe le groupe déplore un manque de productivité et un « manque d’efficacité », qui ont conduit à des pertes dans les deux régions au deuxième trimestre. Le 26 septembre, le constructeur américain avait par ailleurs indiqué que les taxes à l’importation imposées par le président Donald Trump sur l’acier et l’aluminium aux partenaires commerciaux des Etats-Unis avaient déjà coûté un milliard de dollars en bénéfices.

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