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Le CAC 40 enregistre son meilleur premier semestre en plus de 20 ans

Après un démarrage timide, le marché parisien a revu le rouge (vif), nerveux face à la peur associée à la variante Delta, et sanctionné pour arbitrage en fin de semestre. Néanmoins, le CAC 40 a réalisé son meilleur semestre depuis 20 ans.

Désormais, le CAC 40 passe au-dessus des 6 500 points.

Après avoir réussi à limiter sa baisse annuelle à 7,14 % sur l’ensemble de l’année 2020 particulièrement chaotique, l’indice phare de la place parisienne repart en force et affiche tout simplement sa meilleure performance semestrielle (+ 17,23 %) depuis la seconde partie exceptionnelle de 2009 (+ 25,3 %, après quatre semestres consécutifs de baisse.

Les prises de bénéfices de ces derniers jours (-0,98% lundi et -0,91% ce mercredi, à 6 507,83 points) sur fond de vigueur pandémique provoquée par la variante Delta ne suffisent donc pas à ternir la solide performance de l’indice tricolore, qui préserve les 6 500 points au terme d’une session mouvementée. Dans des volumes nettement plus importants que lors des séances précédentes, signe d’un rééquilibrage du portefeuille de la part des gérants, le CAC s’est montré nerveux, cédant jusqu’à 1,4% en fin de matinée, avant de revenir à moins de 0,3% d’équilibre peu après ouverture à New York, puis largage.

Le CAC 40 porté par le secteur du luxe et par l’industrie

La meilleure performance est le Groupe Saint-Gobain, au premier semestre 2021, dont le cours de bourse a augmenté de 48 % en six mois. En effet, Saint-Gobain est l’une des plus anciennes entreprises de France. L’entreprise a été fondée en 1665 et est spécialisée dans la production et la distribution de matériaux, notamment de matériaux de construction

Afin d’obtenir des profits records, le groupe a pu profiter de la réouverture de l’économie et du rebond de la demande de matériaux de construction et de rénovation. De plus, le groupe n’a pas tremblant sa politique de dividende durant la crise, ce qui en a fait une valeur notamment appréciée des investisseurs boursiers en quête de rendements de dividendes.

Côté valeur à Paris, le compartiment automobile est mal en point, tant pour les constructeurs (-2,8% pour Renault, dont la nouvelle stratégie électrique n’a visiblement pas enflammé les investisseurs, et -1,5% pour Stellantis) que pour les équipementiers (-4,6% pour Valeo , -3,4% pour Plastic Omnium, -2,6% pour Faurecia et -2,2% pour Michelin). Les valeurs du luxe ont quant à elles subi des prises de bénéfices après une performance boursière impressionnante sur les six premiers mois de l’année (-2,3% pour Kering, -1,9% pour LVMH et l’Oréal), ce qui a fortement pesé sur la tendance.

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