L’ancien PDG de BitMEX, Arthur Hayes, s’est rendu aux autorités américaines et sera libéré moyennant une caution de 10 millions de dollars dans l’attente de futures procédures judiciaires.
Arthur Hayes, cofondateur et ancien PDG de la bourse BitMEX, s’est rendu et fera face à des accusations liées à la non-mise en œuvre des mesures de blanchiment d’argent. Résident de Singapour, Hayes s’est livré aux autorités américaines. À la suite de sa reddition, il a comparu devant le tribunal d’Honolulu, à Hawaï.
Les responsables américains ont accusé Hayes, ainsi que les cofondateurs Benjamin Delo et Samuel Reed, de ne pas avoir respecté les lois anti-blanchiment et d’avoir violé la loi sur le secret bancaire. À l’époque, BitMEX était l’un des plus grands noms du marché de la cryptographie à encore subir un procès pour violation.
L’ancien PDG a accepté de se rendre sur une obligation de 10 millions de dollars. Cette décision fait de Hayes le dernier des fondateurs à se rendre aux autorités.
Les avocats de Hayes affirment qu’il a été accusé à tort;
«Arthur Hayes est un entrepreneur autodidacte qui a été accusé à tort de crimes qu’il n’a pas commis. M. Hayes a volontairement comparu devant le tribunal et a hâte de combattre ces accusations injustifiées.
Hayes travaillait auparavant chez Citigroup et a fondé BitMEX en 2014. La bourse est devenue populaire en raison de son effet de levier élevé et de ses fonctionnalités de trading sur marge. Depuis l’affaire, les volumes sur BitMEX ont considérablement baissé.
Pour répondre aux préoccupations exprimées par les autorités américaines, BitMEX a accéléré son programme KYC pour les utilisateurs. L’échange a averti qu’il annulerait les comptes qui n’ont pas confirmé leur identité. Il a donné suite à cela, mais il n’a pas fait grand-chose pour aider son cas.
Le cas BitMEX va de l’avant
BitMEX n’est pas la seule société de cryptographie confrontée à des litiges pour des actes répréhensibles potentiels. Les autorités américaines ont également intensifié leurs enquêtes sur d’autres sociétés, notamment Ripple. Un grand nombre de ces affaires concernent des violations présumées des valeurs mobilières.
Ripple, le créateur de la quatrième plus grande crypto-monnaie du marché fait face à un procès de la SEC concernant des violations de valeurs mobilières. Il nie fermement les allégations, affirmant même qu’il n’a jamais organisé d’ICO.
L’Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis accélère ses efforts pour assurer la conformité. L’IRS offrait auparavant des subventions à quiconque pouvait déchiffrer le protocole de confidentialité de Monero. Il envisage même également d’utiliser l’IA et l’apprentissage automatique pour suivre les transactions cryptographiques.
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