La conception technologique que l’ESA utilisera du fabricant de la pâte est une exigence de sécurité critique pour les futures missions spatiales.
Xerotech, fabricant de systèmes de batteries basé à Galway, développe une technologie de sécurité des batteries de nouvelle génération pour l’Agence spatiale européenne (ESA).
L’ESA utilisera la conception résistante à la propagation passive (PPR) de la société, qui pourrait empêcher l’emballement thermique à une ou plusieurs cellules dans un bloc-batterie. Pour ce faire, il utilise une mousse structurelle ignifuge ultra-légère.
Xerotech, qui fabrique des systèmes de batteries lithium-ion avancés, a déclaré que la technologie PPR peut être appliquée à toutes les conceptions de batteries spatiales actuelles et a le potentiel de permettre des profils de mission et des applications auparavant impossibles. Il a ajouté qu’il s’agissait d’une exigence de sécurité critique pour les futures missions spatiales.
Le PDG de la société de Galway, Barry Flannery, a déclaré que le projet avec l’ESA est très excitant et permettra à Xerotech de rester à l’avant-garde de la conception de batteries.
«Démontrer que notre solution PPR exclusive dépasse les exigences extrêmement strictes pour les applications spatiales fournira une formidable validation technique d’un pilier central du concept de sécurité des batteries de Xerotech qui a déjà fait ses preuves dans les applications au sol», a-t-il déclaré.
Xerotech utilise déjà sa technologie PPR pour les véhicules tout-terrain et les engins mobiles non routiers.
Le vice-président du développement commercial, Thomas Tomaszewski, a déclaré que la société avait déjà bénéficié d’un excellent accueil sur le marché.
«Ce projet avec l’ESA renforce encore notre position de leader dans la technologie des modules et des packs, non seulement pour les véhicules lourds, mais pour les batteries en général.»
Xerotech a été fondée en 2015 et possède une usine de fabrication de 50000 pieds carrés à Claregalway, y compris deux unités dédiées aux lignes de fabrication en série entièrement automatisées.
Plus tôt cette année, la société a annoncé son intention d’embaucher 70 nouveaux employés dans les mois à venir pour répondre de plus en plus à la demande croissante d’électrification sur le marché des engins mobiles non routiers.
L’ESA s’est engagée avec plusieurs autres entreprises irlandaises pour renforcer leur technologie spatiale. Le mois dernier, la start-up liège Varadis a obtenu un contrat de 600 000 € pour la conception et la construction de modules pour les satellites de l’ESA capables de détecter les radiations.
Et en mars, ÉireComposites, basée à Galway, a annoncé un accord avec la société belge OIP Sensor Systems pour la conception et la fabrication de trois déflecteurs de lumière parasite en fibre de carbone pour le satellite Altius de l’ESA.
Hier (20 mai), l’ESA a dévoilé ses plans pour créer une constellation commercialement viable de satellites lunaires.