Le dernier bilan diffusé mardi révèle que 68,2% des citoyens français majeurs sont dorénavant vaccinés intégralement contre le coronavirus. Cependant, la quatrième vague de l’épidémie de COVID-19 se développe en France. Une situation qu’Emmanuel Macron juge de plus que délicate. Mercredi, le gouvernement a alors établi de nouvelles mesures concernant, notamment, l’Outre-mer.
Des séries de nouvelles restrictions
Suite à un conseil de défense et de sécurité sanitaire qui s’est tenu en visioconférence, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a déclaré que tous les voyageurs arrivant de pays à risque passeront dorénavant un contrôle par test antigénique.
Alors qu’actuellement plus de 1 700 patients sont en réanimation, en début de semaine la France a enregistré plus de 9 000 hospitalisations liées au COVID-19.
Dans les départements où le nombre de cas excède 200 pour 100 000 habitants, les préfets ont reçu l’instruction de pratiquer le « pass sanitaire » dans les centres commerciaux de 20 000 m² et plus.
A voir également : Justin Trudeau prévoit d’anticiper les élections législatives du Canada à la date du 2 septembre
Les Antilles dans une situation critique
La situation à laquelle sont confrontées les Antilles françaises est dramatique. Alors que le nombre de vaccination est relativement bas, les contaminations augmentent.
Depuis mardi, la Martinique est de nouveau en confinement strict. Gabriel Attal a également confirmé que la même décision a été prise pour la Guadeloupe. Lors d’un conseil des ministres organisé simultanément, le 12 août, la Polynésie française est dans un état d’urgence sanitaire.
Campagnes de vaccination et « plans blancs »
Pour le Président français, l’objectif est que tous les Français éligibles soient vaccinés. Il a également rappelé qu’à la rentrée, des opérations de vaccination dans les collèges et lycées seront organisées. Une campagne de rappel pour les personnes les plus âgées qui ont reçu les premières injections au début de l’année sera également mise en place.
Mardi, l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a déclenché le plan blanc pour tous les hôpitaux de la région pour éviter que le système ne soit afflué par les patients. Après la Corse, l’Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est la quatrième région métropolitaine a basculé dans ce régime de gestion de crise sanitaire.
Programmation de campagnes de rappel dans d’autres pays
Tout comme la France, d’autres pays ont également planifié des campagnes de rappel, pour essayer de modérer au maximum la propagation du variant Delta, qui est très contagieux. Une initiative prise malgré que l’Agence européenne des médicaments ait émis des réserves sur le manque de données sur la nécessité d’un rappel vaccinal anti-COVID-19 et l’ignorance des conditions d’administration idéale.
A découvrir également : Angela Merkel annonce qu’après les inondations, l’Allemagne débloquera un fonds d’aide de 30 milliards d’euros
Quant à l’Organisation mondiale de la santé, elle demande à ce que l’administration des rappels soit suspendu jusqu’à fin septembre, pour diminuer la différence de couverture vaccinale entre pays en développement et pays riche.