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La condamnation du ressortissant canadien confirmé par la justice chinoise.

Mardi 10 août, à la veille du jugement du tribunal sur un autre ressortissant canadien accusé d’espionnage par Pékin, le tribunal chinois a confirmé la condamnation à mort d’un ressortissant canadien pour trafic de drogue, qui a suscité de vives critiques de la part d’Ottawa.

Une condamnation controversée.

Ces jugements ont été rendus lorsque les avocats de Meng Wanzhou, la directrice financière du géant Chinois des télécommunications Huawei, ont tenté de persuader un tribunal canadien de ne pas l’extrader vers les États-Unis. Meng Wanzhou, que l’on accuse d’avoir violé les sanctions des Américains contre l’Iran.

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Dans un communiqué le ministre canadien des Affaires étrangères à déclaré que :

« Le Canada condamne fermement la décision de la Chine de confirmer la condamnation à la peine capitale ».

Marc Garneau à rajouté que :

« Nous avons à plusieurs reprises exprimé auprès de la Chine notre ferme opposition à cette punition cruelle et inhumaine ».

Robert Schellenberg avait été arrêté en Chine pour trafic de drogue en 2014 et condamné à 15 ans de prison fin 2018. Il avait ensuite été condamné à mort en appel en janvier 2019. Un mois après l’arrestation du dirigeant de Huawei à l’aéroport international de Vancouver suite à un mandat des États-Unis.
Meng Wanzhou a été accusée d’avoir fraudé HSBC (LON : HSBA) concernant les relations commerciales de Huawei avec l’Iran, ce qui amènerait la banque à violer les sanctions économiques américaines, des accusations qu’elle a nié.

Dans le nord-est de la Chine, la Haute Cour de la province du Liaoning a étudié l’appel de Schellenberg contre sa condamnation à mort en mai de l’année dernière et a confirmé la condamnation ce mardi. Lors de cette audience à Shenyang, le Canadien, était loin, dans son centre de détention qui se trouve a Dalian.
L’affaire a été soumise à la Cour suprême de Chine pour correction, comme stipule la loi sur les cas de peine de mort en attente d’exécution. La décision de la Cour suprême sur ce cas devrait durer 6 à 12 mois.

Ottawa et Pékin camp sur leur position.

L’ambassadeur du Canada en Chine, Dominic Barton, a déclaré aux journalistes après l’audience que le procès contre les ressortissants canadiens n’était pas une coïncidence, mais que cela était lié à l’affaire Meng Wanzhou.

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Quelques jours après l’arrestation de Meng Wanzhou au Canada, l’homme d’affaires canadien Michael Spavor et l’ancien diplomate canadien Michael Cumming ont été arrêtés en Chine.
Ottawa a accusé Pékin de s’être engagé dans une « diplomatie d’otages » pour obtenir la libération de Meng Wanzhou. Pékin a réfuté ses accusations et a averti que si Meng Wanzhou n’est pas libéré, il y aurait des conséquences sans toutefois les précisés.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères à déclaré que :

« L’affaire Schellenberg est d’une nature totalement différente à celle de Meng. Ceux qui lient les deux ont des arrières-pensées »

, en assurant ensuite que la condamnation du Canadien était tout à fait légitime compte tenu des lois et preuves solides contre lui.

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