Ce mardi 10 août, un haut responsable de l’UE a déclaré que les talibans contrôlent désormais 65 % du territoire afghan, menacent 11 capitales provinciales et tentent de priver Kaboul de leur soutien.
Les Américains se retirent, les talibans en profitent.
Ces dernières semaines, les insurgés ont fait des progrès rapides en profitant du fait que les États-Unis se retiraient du pays et ont renforcé leur contrôle sur le territoire qu’ils occupent dans le nord de l’Afghanistan, obligeant les habitants à se réfugier chez eux.
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Ainsi, ils ont renforcé leur occupation d’Ibak, la capitale de la province de Samangan, en s’installant officiellement sur la route principale entre Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord du pays, et la capitale Kaboul.
Profitant du fait que la plupart des forces de sécurité gouvernementales semblaient s’être retirées de la ville.
Une déclaration de Sher Mohamed Abbas dit que :
» La seule solution est de s’assigner soi-même à résidence ou de trouver un moyen de partir pour Kaboul «
, c’est un fonctionnaire des impôts qui fait vivre une famille de neuf personnes, et rajoute que:
« Mais même Kaboul n’est plus une option sûre »,
ajoutant que les talibans avaient atterri dans son bureau et avaient ordonné à tous les responsables présents de rentrer chez eux.
L’offensive des talibans en débutait en mai, lorsque les troupes américaines et étrangères se sont finalement retirées, mais leur offensive s’est accélérée ces derniers jours, occupant plusieurs centres urbains.
Les forces locales acculées.
Si Mazar-i-Sharif tombe cela porterait un coup dévastateur au gouvernement d’Achraf Ghani à Kaboul.
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Atta Muhammad Nur, le commandant de la milice pro-gouvernementale dans la région, a juré de se battre jusqu’au bout et de défendre Mazar-i-Sharif, affirmant qu’il résisterait :
« jusqu’à la dernière goutte de (son) sang ».
Sur Twitter (NYSE:TWTR), il affirmait que :
« Je préfère mourir dans la dignité que mourir dans le désespoir ».
Les collaborateurs d’Achraf Ghani ont expliqué que le président avait tenté d’obtenir le soutien des milices régionales et avait appelé les civils à protéger la « structure démocratique » du pays.
20 ans après l’intervention américains suite aux attentats du 11 septembre 2001 leur forcent et celle de la coalisions international doit quitte l’Afghanistan d’ici le 31 août.
Ce mardi, le président américain Joe Biden a assuré sa décision de quitter l’Afghanistan en disant :
« Je ne regrette pas ma décision ».
En rajoutant que ;
« Les Afghans « doivent avoir la volonté de se battre » et « doivent se battre pour eux-mêmes, pour leur nation » ».
Washington dissimule de moins en moins son mécontentement face à l’incompétence des forces de Kaboul. Les Américains qui entraînent, financent et équipent l’armée de Kaboul depuis des années.
Ned Price, le porte-parole de la diplomatie américaine, a donc souligné que les forces gouvernementales sont :
« très supérieures en nombre »
et qu’elles a
« le potentiel d’infliger des pertes plus importantes ».
Il a estimé que :
« Cette idée que l’avancée des talibans ne peut pas être arrêtée », « ce n’est pas la réalité du terrain ».