Le Bitcoin, tel un phénix, renaît inlassablement des cendres de ses critiques. Vous vous demandez comment transformer 41 500 dollars en plus de 102 millions ? Il aurait simplement suffi d’investir 100 dollars en Bitcoin (BTC) à chaque fois qu’un expert proclamait la fin de la cryptomonnaie de Satoshi Nakamoto. Malgré des centaines d’annonces de son « décès », le roi des actifs numériques continue de prospérer. Désormais, la question n’est plus de savoir si Bitcoin survivra, mais quand il atteindra les 100 000 dollars.
Des « avis de décès » de Bitcoin en forte diminution en 2024
Les annonces pessimistes sont devenues de plus en plus rares cette année. Selon le site Bitcoin Obituaries, qui recense les prédictions de disparition de la cryptomonnaie, les critiques se sont atténuées depuis le dernier bull run de 2021. En 2024, seules 6 annonces de « mort » ont été enregistrées, un chiffre historiquement bas.
L’arrivée massive des investisseurs institutionnels, notamment grâce aux ETF Bitcoin au comptant, a contribué à réduire ces déclarations alarmistes. Ces institutions, auparavant sceptiques, ont progressivement adopté le Bitcoin, consolidant sa légitimité sur les marchés financiers.
Investir contre les prévisions pessimistes : une formule gagnante
Depuis la création de Bitcoin en 2009, pas moins de 415 annonces de mort ont été enregistrées, soit une moyenne d’environ 28 par an. Si vous aviez investi 100 dollars en Bitcoin à chaque annonce, vos 41 500 dollars initiaux se seraient aujourd’hui transformés en 102 millions de dollars.
Les périodes les plus marquées par ces prédictions catastrophiques ont été celles des premiers cycles haussiers de Bitcoin :
- 2013 : Premier bull run, avec un BTC atteignant 1 000 dollars, suscitant scepticisme et moqueries.
- 2017 : Explosion à près de 20 000 dollars, suivie d’un repli, alimentant les critiques.
- 2021 : Nouveau record à 69 000 dollars, avec un net déclin des annonces négatives grâce à l’entrée des premiers investisseurs institutionnels.
Bitcoin : l’immortel des actifs numériques
Les critiques les plus farouches, comme Jamie Dimon de JP Morgan, ont dû revoir leurs positions. Ce dernier affirmait encore récemment que Bitcoin devait être stoppé par le gouvernement américain. Pourtant, les registres distribués de la blockchain Bitcoin, répartis à travers le monde, rendent cette tâche impossible. Les États-Unis, ou tout autre pays, ne peuvent « tuer » Bitcoin. Blesser son adoption, peut-être, mais détruire ce réseau décentralisé semble hors de portée.
Avec sa résilience prouvée et son adoption croissante, Bitcoin se rapproche désormais de son objectif symbolique des 100 000 dollars, une étape majeure dans l’histoire de cette cryptomonnaie indomptable.
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