Jusqu’ à la conférence en avril 2019, Griffith occupait le poste de Responsable des projets spéciaux à la Fondation Ethereum. Cependant, il se fait suspendre de ses fonctions peu de temps après son arrestation.

Par contre, on assiste à un mouvement de rejet de l’accusation. En effet, l’avocat de la défense Brian Klein soutient que l’apparition de Griffith à la conférence ne faisait pas partie d’un service. Ainsi, il ne viole pas les lois du département du Trésor.

Problèmes juridiques de Griffith

Selon l’accusation, Griffith demande l’autorisation de se rendre en Corée du Nord. En fait, il voulait prendre la parole au Conférence sur la chaîne de blocs et la crypto-monnaie de Pyongyang les 22 et 23 avril. Mais, il ne reçoit aucun accord. Il insiste quand même et voyage en Corée du Nord via la Chine.

En réalité, il n’existe aucune relation diplomatiques officielles entre les États-Unis et la Corée du Nord. Donc, les citoyens américains ne sont pas autorisés à se rendre dans le pays sans autorisation spéciale du département d’État.

La défense du premier amendement

Brian Klein soutient que bien que Griffith ait pris la parole à la conférence Pyongyang Blockchain and Cryptocurrency, il a en fait prononcé «un discours très général basé sur des informations accessibles au public».

Cette information, soutient la défense, est accessible au public et est comparable au type d’informations que Griffith donnait régulièrement conférences autour du monde.

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