Comme le nombre de Canadiens touchés par le coronavirus a augmenté depuis février, de nombreuses mesures ont été mises en œuvre pour protéger la population. Les Canadiens étant invités à rester chez eux et à respecter la distance sociale, les habitudes de consommation ont changé en conséquence. Les consommateurs ont cessé ou retardé leurs achats, obligeant les entreprises à s’adapter à un manque de liquidités.
« Je tiens à reconnaître que le virus aura sans aucun doute un impact économique. Nous savons que l’impact est réel » a déclaré le ministre des finances Bill Morneau dans ses remarques à l’Economic Club of Canada, comme l’a rapporté BNN Bloomberg au début du mois de février.
La propagation du coronavirus et ses conséquences sur l’économie canadienne s’accélèrent depuis lors, ce qui a fait chuter le marché boursier canadien. Après un léger gain en janvier (+1,49 %), l’indice S&P/TSX a perdu plus de 6 % en février et près de 18 % en mars, lorsqu’il a atteint son niveau le plus bas, à environ 11 172 points, le 23 mars.
La chute des cours boursiers a été ressentie dans le monde entier, car les craintes concernant les conséquences du coronavirus sur l’économie mondiale se sont intensifiées. Cependant, les prix des principaux indices ont rebondi, offrant de nombreuses opportunités de négociation aux investisseurs et aux traders. Depuis la chute, les prix de l’indice S&P/TSX ont gagné près de 30 %.
Le nombre de personnes intéressées par le day trading pour profiter de ces mouvements de prix sauvages a augmenté. Comme ce type de trading nécessite l’ouverture et la fermeture de positions de trading le même jour, il convient mieux aux traders à court terme.
Cette activité peut être assez risquée, car elle constitue une solution commerciale pour ceux qui veulent utiliser cette volatilité inhabituellement élevée pour faire des profits rapides. Mais elle peut aussi être un moyen assez rentable de gagner de l’argent sur les marchés si vous êtes prudent et si vous suivez votre plan d’échange avec des règles de gestion de l’argent.
Avec
encore tant d’incertitudes autour de COVID-19
et comment elle aura un impact réel sur les entreprises canadiennes et mondiales et
Cette forte volatilité est loin d’être terminée. De nombreux pays autour de
le monde discute actuellement de la fin de la période de verrouillage et
comment ils pourraient rouvrir des entreprises. Toutefois, il existe un risque élevé de
deuxième vague du coronavirus si les économies se rouvrent trop rapidement.
« Nous
ne peut pas être pressé de relancer les choses car si nous bougeons aussi
pour desserrer rapidement tous ces contrôles tout ce que nous faisons maintenant
n’était peut-être rien », a déclaré le Premier ministre Trudeau en avril
15e. « Nous nous retrouverons dans un autre pic tout aussi mauvais que
celui-ci ou pire encore ».
Le Premier ministre a déclaré qu’il y aura « encore de nombreuses semaines » avant qu’une quelconque détente ne soit possible au Canada. « Une fois que les experts nous auront dit que nous pouvons rouvrir un peu l’économie, nous prendrons des mesures très prudentes et nous le ferons », a-t-il ajouté. Donc, en attendant, restez en sécurité chez vous et profitez des nombreuses opportunités commerciales qui s’offrent à vous en ce moment.