En 2025, la Thaïlande continue d’attirer un grand nombre d’expatriés, de touristes longue durée et de travailleurs internationaux. Avec l’essor du tourisme et la multiplication des résidents étrangers, comprendre les formalités pour obtenir un permis de conduire thaïlandais est devenu indispensable. En effet, la législation locale impose des règles strictes dépendant de la durée de votre séjour, de votre statut migratoire et du type de véhicule que vous souhaitez conduire. Que vous soyez un touriste souhaitant louer un scooter à Phuket, un expatrié s’installant à Bangkok ou un travailleur avec visa longue durée, obtenir un permis thaïlandais ou avoir les documents appropriés est incontournable pour éviter contrôles, amendes et soucis d’assurance auto. Ce texte explore en détail les étapes essentielles, les documents requis, les épreuves à passer et les bonnes pratiques pour circuler légalement dans tout le pays, en s’appuyant notamment sur les recommandations du Département des Transports terrestres (DLT) et les services associés.
Comprendre les différents types de permis de conduire nécessaires en Thaïlande
En Thaïlande, la réglementation relative au permis de conduire distingue clairement les besoins des touristes, des expatriés et des résidents permanents, ainsi que selon les catégories de véhicules. Cette distinction est cruciale pour conduire en toute légalité et éviter les sanctions sévères appliquées par les forces de l’ordre locales.
Pour les séjours courts (moins de 3 mois), le permis international de conduire (PCI) est obligatoire. Ce document doit impérativement accompagner votre permis national valide. Il est essentiel que ce permis international soit conforme à la Convention de Vienne de 1968, reconnue par la Thaïlande. Par exemple, un visiteur de passage à Phuket qui souhaite louer un scooter devra présenter à la fois son permis national et un PCI avec la mention moto adéquate, faute de quoi il risque une amende ou la confiscation du véhicule. Cette double présentation est constamment vérifiée lors de contrôles routiers, notamment dans les zones touristiques et les grandes villes.
Pour les résidents sur place et expatriés ayant un visa longue durée ou un permis de travail, la règle est stricte : au-delà de trois mois de séjour, il faut obtenir un permis thaïlandais délivré par le Département des Transports Terrestres (DLT). Le permis international seul n’est plus valable pour circuler légalement. Ce titre local valide vos droits de conduire et sécurise votre assurance auto thaïlandaise, évitant ainsi les complications souvent rencontrées lors d’accidents ou d’infractions.
Le permis thaïlandais est toutefois soumis à des conditions administratives précises. Vous devez préparer minutieusement votre dossier en rassemblant divers documents : passeport, visa en cours de validité, certificat de résidence, traduction assermentée de votre permis d’origine (à réaliser auprès d’un service de traduction assermentée agréé), ainsi qu’un certificat médical récent attestant de votre aptitude physique. Ces pièces sont à déposer auprès du DLT, qui organise ensuite les examens nécessaires.
La catégorie de permis est également un élément fondamental. Conformément à votre permis actuel et au véhicule que vous allez conduire (voiture, moto, scooter), la catégorie doit être parfaitement alignée. Par exemple, pour conduire une moto ou un scooter, la mention « moto » doit obligatoirement figurer sur votre PCI ou permis local. Ceci est particulièrement surveillé par la police, qui n’hésite pas à invalider le permis en l’absence de cette mention. Le respect des catégories évite par ailleurs les refus d’indemnisation par les assurances auto thaïlandaises.
- Pour les visites touristiques : permis national + permis international (conforme Convention de Vienne 1968)
- Pour un séjour de plus de 3 mois : permis de conduire thaïlandais obligatoire délivré par le DLT
- Pour moto/scooter : mention moto obligatoire sur les documents
- Documents exigés : passeport, visa, certificat de résidence, traduction assermentée du permis, certificat médical
- Contrôles fréquents dans les zones touristiques et urbaines

Exemple concret : Claire, expatriée française à Bangkok
Âgée de 29 ans, Claire s’est installée à Bangkok pour un contrat de travail. Après ses trois premiers mois, elle s’est inscrite au Centre de test du permis de conduire de Bangkok. Son dossier comprenait les documents officiels requis, fournis en partie grâce au Consulat de France à Bangkok qui l’a aidée pour la traduction assermentée de son permis français. Elle a ensuite passé les tests visuels, théoriques et pratiques, validant ainsi son permis thaïlandais en quelques semaines. Ce permis lui offre une sécurité juridique et facilite ses déplacements quotidiens, surtout pour son véhicule personnel et la location occasionnelle de motos.
Étapes détaillées pour réussir l’obtention du permis thaïlandais en 2025
Obtenir un permis de conduire thaïlandais, bien que procédural, peut sembler intimidant sans un guide clair. Voici un aperçu complet du parcours à suivre, selon les exigences du Ministère des Transports thaïlandais et du DLT.
1. Préparation du dossier administratif
Avant toute démarche, il est indispensable de rassembler :
- Passeport en cours de validité
- Visa long séjour ou permis de travail
- Certificat de résidence délivré par la police locale ou municipalité
- Traduction assermentée de votre permis étranger (service de traduction assermentée local ou via l’Ambassade de France en Thaïlande)
- Certificat médical rédigé par un médecin agréé attestant l’aptitude à la conduite
Chaque document doit être récent, complet, et conforme aux exigences du Département des Transports terrestres (DLT). Un dossier incomplet sera systématiquement rejeté, entraînant un retard dans la procédure.
2. Réservation et passage des tests
Le DLT offre la possibilité de réserver un créneau via l’application DLT Smart Queue. Cela permet d’éviter les longues attentes parfois fréquentes au centre.
Le processus comporte :
- Test de vision : perception des couleurs, profondeur et acuité visuelle
- Examen théorique : QCM en anglais ou thaï, couvrant le code de la route local, les panneaux de signalisation et règles spécifiques (port du casque, conduite à gauche, limites d’alcoolémie, etc.)
- Épreuve pratique : conduite sur circuit du DLT, en fonction de la catégorie visée (voiture, moto)
Le paiement des frais s’effectue au DLT pour une somme comprise entre 200 et 500 THB, variant selon la catégorie.
3. Validation et réception du permis thaïlandais
Une fois tous les tests réussis, le permis est délivré sur place. Il est valable pour une durée identique à celle des permis nationaux, incluant des révisions périodiques notamment concernant l’aptitude visuelle.
- Valider la cohérence entre la catégorie de permis local et celle du permis étranger
- Anticiper le renouvellement en respectant les échéances pour éviter toute situation illégale
- Conserver une copie numérique et papier des documents pour les contrôles routiers

Conduite en Thaïlande : obligations légales et sécurité routière à respecter
Au-delà des formalités administratives, la sécurité routière en Thaïlande demande une attention constante, surtout pour les conducteurs étrangers. Une bonne maîtrise des règles en vigueur réduit les risques d’incidents et garantit le respect des exigences des assurances auto thaïlandaises.
Règles essentielles à connaître et respecter
- Conduite à gauche : mode de circulation imposé depuis toujours, nécessitant une adaptation de la part des conducteurs habitués à la droite.
- Port obligatoire du casque : pour tous les conducteurs et passagers de deux-roues, contrôlé rigoureusement par la police de la route.
- Ceinture de sécurité : portée obligatoire à l’avant et souvent à l’arrière dans les véhicules ferment fermés.
- Limites de vitesse :
- 60 km/h en ville
- 90 km/h sur routes rurales
- 120 km/h sur autoroutes
- 60 km/h en ville
- 90 km/h sur routes rurales
- 120 km/h sur autoroutes
- Alcoolémie zéro ou très stricte : la limite légale est de 0,5 g/L de sang, avec des contrôles fréquents, notamment dans les zones touristiques.
- Attention aux distractions : usage du téléphone interdit sans dispositif mains libres.
Le non-respect de ces règles entraîne des sanctions immédiates telles que des amendes, la retenue du véhicule ou des poursuites judiciaires. Par ailleurs, une assurance auto thaïlandaise peut refuser toute indemnisation en cas d’infraction grave.
Particularités et conseils pratiques
La circulation dense, associée aux nombreux scooters non prévisibles sur la route, impose un style de conduite prudente. L’éclairage permanent des feux de croisement est recommandé, notamment à la tombée de la nuit et lors des pluies tropicales fréquentes.
Les conducteurs doivent également porter une attention spéciale aux panneaux et indications locales, qui peuvent différer des normes occidentales. Il est conseillé de suivre une courte formation ou au minimum une vidéo pédagogique – souvent proposée par le DLT – afin de mieux s’imprégner des règles spécifiques thaïlandaises.
Les agences de location et exigences face à la diversité des documents
De nombreuses agences de location, des compagnies de scooters aux loueurs de voitures, exigent désormais que les conducteurs présentent des documents en règle, particulièrement à l’approche de la haute saison touristique. Ces exigences varient souvent et il est courant de rencontrer des pratiques peu homogènes.
- Certaines agences exigent une traduction officielle de votre permis d’origine réalisée par un service de traduction assermentée.
- D’autres demandent un permis local thaïlandais, même pour les locations de courte durée.
- Dans tous les cas, permis international et national doivent être présentés conjointement.
- Un justificatif d’assurance auto thaïlandaise doit toujours être fourni, couvrant le véhicule loué, pour garantir la prise en charge en cas d’accident.
Pour éviter toute déconvenue, il est conseillé d’anticiper la préparation des documents et de contacter à l’avance l’Agence de Réinstallation Expats Thaïlande ou des forums d’expatriés, où vous trouverez des conseils actualisés et fiables.
La réglementation stricte sur les permis, notamment ceux dits « rose » délivrés en France, suscite encore des confusions parmi les conducteurs étrangers. Le Ministère des Transports thaïlandais ne tolère aucun approximatif ni documents épars. Utilisez les ressources officielles, telles que la plateforme France Diplomatie pour vérifier les procédures et éviter les mauvaises surprises.
Recommandations pour bien préparer son séjour et circuler sereinement en Thaïlande
Planifier à l’avance son séjour en Thaïlande en intégrant toutes les démarches liées au permis de conduire améliore considérablement l’expérience de voyage ou d’expatriation. Voici quelques conseils pour une démarche fluide :
- Demandez votre permis international avant le départ et vérifiez la validité pour le scooter si nécessaire.
- Faites traduire votre permis étranger auprès d’un service de traduction assermentée reconnu ou par l’Ambassade de France en Thaïlande.
- Anticipez la prise de rendez-vous au DLT via DLT Smart Queue pour limiter l’attente.
- Gardez une copie numérique et une copie papier de tous vos documents (permis, visa, traduction, attestations d’assurance).
- Respectez scrupuleusement les règles de conduite locales, en particulier pour ce qui concerne le port du casque, la conduite à gauche et la limite d’alcoolémie.
- Si vous louez un véhicule, privilégiez les agences reconnues qui respectent la législation en vigueur.
- Consultez régulièrement les sites officiels du Ministère des Transports thaïlandais et du DLT afin d’être informé des mises à jour réglementaires.
Une préparation complète facilite l’intégration et la mobilité sur place. Ainsi, que ce soit pour un simple séjour touristique ou pour une expatriation à long terme, le respect des formalités optimise la sécurité et garantit un séjour sans tracas.
Questions fréquentes sur le permis de conduire en Thaïlande en 2025
Est-il possible de conduire en Thaïlande avec un permis français sans traduction ?
Non, il est impératif d’avoir une traduction assermentée de votre permis national, officiellement reconnue par les autorités thaïlandaises, pour que votre document soit valide lors des contrôles.
Quels sont les délais habituels pour obtenir le permis thaïlandais ?
Après dépôt complet du dossier au DLT, la procédure peut prendre entre une à trois semaines selon la rapidité de passage des épreuves et la disponibilité des créneaux via DLT Smart Queue.
Peut-on louer un scooter sans permis local en Thaïlande ?
Techniquement non. La majorité des agences demande un permis local ou au minimum un PCI avec mention moto. Sans cela, le risque d’amende est élevé en cas de contrôle.
Les résidents doivent-ils repasser l’examen de conduite ?
Oui, une série de tests visuels, théoriques et pratiques est obligatoire pour obtenir le permis thaïlandais, même si vous possédez déjà un permis valide dans votre pays d’origine.
Qui contacter en cas de difficulté pour les démarches ?
Le Consulat de France à Bangkok et l’Agence de Réinstallation Expats Thaïlande proposent un accompagnement fiable et des conseils adaptés pour faciliter vos formalités.
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Spécialiste des startups pour news.chastin.com, Arielle s'intéresse à l'évolution des jeunes entreprises et les tendances de l'innovation. Passionnée par l'entrepreneuriat et les nouvelles technologies, elle aime partager des conseils pratiques pour réussir dans cet écosystème compétitif. En dehors du monde des startups, Arielle se passionne pour la cuisine et la danse.
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